La moitié des victimes étaient des civils d'après un rapport d'Amnesty International publié lundi.
L'ONG dénonce une augmentation des attaques menées par Boko Haram mais pointe aussi du doigt les représailles violentes des forces de sécurité du pays.
L'explosion de mardi s'est produite lorsque qu'un attaquant a fait exploser un véhicule près d'un poste de contrôle dans l'Etat de Borno.
La bombe s'est déclenchée alors que des soldats essayaient de déjouer une attaque suicide contre une station-service.
Les insurgés ont essayé de forcer un barrage de l'armée avec des véhicules transportant des explosifs.
"Trois véhicules chargés d'explosifs ont été immobilisés par des coups de feu tirés par des soldats au poste de contrôle" a déclaré le porte-parole de l'armée, le général Chris Okulade.
Mais une quatrième voiture a explosé.
Le groupe Boko Haram a lancé une rébellion à Maiduguri en 2009 dans le but d'établir un Etat islamique.
L'état d'urgence a été décrété dans trois Etats dans le nord est du pays l'an dernier alors que l'armée lançait une vaste offensive contre le groupe.
Cependant, les insurgés ont multiplié les attaques ces derniers mois.
Les violences ont fait près de 250 000 déplacés d'après l'agence de secours d'urgence nigériane.
Plus de 3 millions de personnes font face à une crise humanitaire.
Source : BBC Afrique
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