«L’économie sénégalaise est une économie à caractère extraverti : ce sont des structures étrangères qui évoluent dans la cimenterie, les industries extractives, les banques et les assurances qui font l’essentiel de notre taux de croissance et qui ne réinvestissent pas. Pour la simple raison que ces entreprises ont atteint leur apogée donc ce sont des structures qui ne peuvent pas recruter. C’est un taux de croissance qui n’engrange pas d’emplois. En 2012-2013, Macky Sall utilisait un mot très fort en parlant d’économie inclusive c’est-à-dire une économie tournée vers les ressources internes comme l’élevage, la pêche, l’agriculture, le tourisme et l’artisanat. Finalement, les ressources allouées dans le budget à ces secteurs sont très faibles », campe l’économiste dans «l’Observateur».
Selon Meïssa Babou : «Nous n’atteindrons pas le taux de croissance de 7 % comme le projette le Chef de l’Etat. C’est très simple, il suffit de jeter un coup d’œil sur les efforts consentis dans les secteurs de développement pour s’en convaincre. Les productions dont il parle sont liées à la pluviométrie et il est aléatoire d’en dépendre d’une économie. Il faut une économie qui repose sur une vision stratégique à long et moyen termes qui produit de l’autosuffisance alimentaire, encore faudrait-il semer pour récolter…».
Selon Meïssa Babou : «Nous n’atteindrons pas le taux de croissance de 7 % comme le projette le Chef de l’Etat. C’est très simple, il suffit de jeter un coup d’œil sur les efforts consentis dans les secteurs de développement pour s’en convaincre. Les productions dont il parle sont liées à la pluviométrie et il est aléatoire d’en dépendre d’une économie. Il faut une économie qui repose sur une vision stratégique à long et moyen termes qui produit de l’autosuffisance alimentaire, encore faudrait-il semer pour récolter…».
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