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"Nous ne voulons pas d'un président qui fait ce qu'il veut", martèle Imam Youssoupha Sarr

Un Imam pas comme les autres était l’invité de grand jury ce dimanche 17 janvier. En effet, Imam Youssoupha Sarr est membre actif de plusieurs associations. Coordonnateur du collectif des résidents des quartiers de Guédiawaye, il est aussi coordonnateur du comité pour le développement du quartier de Guet Ndar (Saint Louis), Trésorier général de l’association des usagers de banque du Sénégal, Président du Dahira Touba Education national des enseignants de Dakar. Au cours de l’émission, il a expliqué que son collectif n’est d’accord pour l’instauration d’un régime parlementaire au Sénégal. Pour lui, il faut que les gens se retrouvent autour du Président de la République et le laissent terminer son mandat. Selon lui, la gestion en cours des grandes villes contrôlées par l’opposition est positive mais ils sont sur leurs gardes.



"Nous ne voulons pas d'un président qui fait ce qu'il veut", martèle Imam Youssoupha Sarr
Le collectif des résidents des quartiers de Guédiawaye ne partage pas l’avis de la coalition Bennoo Siggil Senegaal qui veut un régime parlementaire pour le Sénégal. En effet, invité dans le grand jury de la Rfm, le coordonnateur du collectif des résidents des quartiers de Guédiawaye, Imam Youssoupha Sarr a fait savoir : «nous ne sommes pas pour un régime parlementaire». Et d’ajouter: «nous nous sommes dit qu’il faut, avant de penser aux élections de 2012, que les gens se retrouvent autour du Président de la République, qu’on le laisse terminer son mandat. Mais avant le terme de ce mandat là, qu’on puisse s’entendre avant de penser à des élections, de revoir nos institutions» a-t-il soutenu avant de poursuivre: «et maintenant qu’on mette une camisole de force à celui qui va venir après pour ne pas lui permettre de faire ce qu’il veut même s’il fait des promesses».

L’Imam de la mosquée de Hamo 4 d’affirmer: «on est en train de travailler pour l’émergence d’une conscience citoyenne forte qui va faire de telle sorte que si le régime reste ou si un autre vient ce sera la même chose pour nous. Il y aura un contre pouvoir tel que personne ne pourra faire ce qu’il veut dans ce pays là».

Par ailleurs, revenant la gestion en cours des grandes villes contrôlées par l’opposition, Youssoupha Sarr a indiqué que: «globalement par rapport à ce qu’on a connu, nous avons une appréciation positive mais nous sommes prudent nous sommes sur nos gardes et que ces élus locaux sachent que les populations n’accepterons pas d’aller dormir et de les laisser dérouler pendant 5 ans».

Papa Mamadou Diéry Diallo

Dimanche 17 Janvier 2010 - 16:58


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