La correspondante de RFI en Nouvelle-Calédonie, Charlotte Mannevy, a pu rejoindre l’aéroport ce dimanche, mais a tout de même dû faire demi-tour pour laisser passer un convoi de véhicules blindés en provenance de Nouméa. Ce sont 600 gendarmes qui sont mobilisés sur cette opération d'envergure qui a commencé à 6 heures ce dimanche matin (19h TU samedi).
L’accès a été possible jusqu’à l'aéroport, toujours fermé et gardé par les forces de l'ordre, mais toute une partie de l'axe est encore totalement impraticable tant les débris sont nombreux. Les carcasses de voitures brûlées encore fumantes et des centaines de cailloux, branchages et autres débris jonchent toujours la chaussée.
Des engins de chantier ont commencé à les déblayer sous la protection de gendarmes mobiles et de véhicules blindés. Il faut donc passer par des chemins de traverse et slalomer entre de nombreuses épaves pour sortir de l'agglomération. Là, l'ambiance est totalement différente puisque les barrages sont simplement filtrants. Ils ne sont pas aux mains d'émeutiers mais de militants indépendantistes. Jean-Charles, responsable de l'un d'entre eux, assure à RFI que son combat est pacifique et qu'il n'empêche pas les particuliers de passer. Son barrage sera par contre remonté dès le convoi des gendarmes passé.
Un calme très précaire
Si un calme relatif a encore été annoncé ce dimanche sur ce territoire français du Pacifique, la situation reste très tendue par endroit, avec des violences à Nouméa, justement. Selon un média local, la médiathèque du quartier de Rivière Salée a été incendiée la nuit dernière. Ce quartier de la capitale, comme d'autre dans cette ville, est devenu inaccessible aux autorités.
Quelque 3 200 personnes sont bloquées depuis sept jours en Nouvelle-Calédonie ou à l'étranger. La Nouvelle-Zélande se montrait quelque peu pressante ce dimanche. Son ministre des Affaires étrangères assure que des avions n'attendent que le feu vert de Paris pour décoller et venir chercher ses ressortissants. Rétablir le fonctionnement de l'aéroport et l'accès à l'agglomération de Nouméa signifient aussi la possibilité de ravitailler l'archipel en nourriture, mais aussi en médicaments, en matériels de base. Ces derniers jours, les appels à la levée des barrages se multipliaient aussi face au début de pénuries, dans les magasins d'alimentation, les pharmacies et même les hôpitaux. Un travail qui s'annonce long pour les forces de l'ordre locales et les renforts arrivés vendredi de Métropole.
L’accès a été possible jusqu’à l'aéroport, toujours fermé et gardé par les forces de l'ordre, mais toute une partie de l'axe est encore totalement impraticable tant les débris sont nombreux. Les carcasses de voitures brûlées encore fumantes et des centaines de cailloux, branchages et autres débris jonchent toujours la chaussée.
Des engins de chantier ont commencé à les déblayer sous la protection de gendarmes mobiles et de véhicules blindés. Il faut donc passer par des chemins de traverse et slalomer entre de nombreuses épaves pour sortir de l'agglomération. Là, l'ambiance est totalement différente puisque les barrages sont simplement filtrants. Ils ne sont pas aux mains d'émeutiers mais de militants indépendantistes. Jean-Charles, responsable de l'un d'entre eux, assure à RFI que son combat est pacifique et qu'il n'empêche pas les particuliers de passer. Son barrage sera par contre remonté dès le convoi des gendarmes passé.
Un calme très précaire
Si un calme relatif a encore été annoncé ce dimanche sur ce territoire français du Pacifique, la situation reste très tendue par endroit, avec des violences à Nouméa, justement. Selon un média local, la médiathèque du quartier de Rivière Salée a été incendiée la nuit dernière. Ce quartier de la capitale, comme d'autre dans cette ville, est devenu inaccessible aux autorités.
Quelque 3 200 personnes sont bloquées depuis sept jours en Nouvelle-Calédonie ou à l'étranger. La Nouvelle-Zélande se montrait quelque peu pressante ce dimanche. Son ministre des Affaires étrangères assure que des avions n'attendent que le feu vert de Paris pour décoller et venir chercher ses ressortissants. Rétablir le fonctionnement de l'aéroport et l'accès à l'agglomération de Nouméa signifient aussi la possibilité de ravitailler l'archipel en nourriture, mais aussi en médicaments, en matériels de base. Ces derniers jours, les appels à la levée des barrages se multipliaient aussi face au début de pénuries, dans les magasins d'alimentation, les pharmacies et même les hôpitaux. Un travail qui s'annonce long pour les forces de l'ordre locales et les renforts arrivés vendredi de Métropole.
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