Le secrétaire d'Etat américain John Kerry et le ministre français des Affaires étrangères Laurent Fabius à Paris, le 22 octobre 2013. REUTERS/Philippe Wojazer
Le gouvernement israélien envoie une délégation aux Etats-Unis pour faire valoir ses arguments sur le dossier iranien, et les élus républicains du Congrès préparent le terrain. Il ne faut pas relâcher la pression sur l’Iran, disent-ils, heureusement que les négociations de Genève n’ont pas abouti.
« Vive la France » a même twitté, dans la langue de Molière, John McCain. Suivi par Lindsey Graham, autre sénateur très influent sur la politique étrangère des Etats-Unis qui s’exprimait sur le réseau CNN.
« Merci mon Dieu, la France était là »
« Les Israéliens deviennent fous, apoplectiques, en voyant ce que nous faisons. Je n’ai jamais été aussi inquiet sur l’approche de l’administration Obama concernant le Moyen Orient. Nous avons l’air de vouloir l’accord considéré comme le pire, par tous les pays de la région. Merci mon Dieu, la France était là, et merci mon Dieu, nous avons reculé. »
Cet échec à Genève est la plus mauvaise configuration possible pour l’administration Obama : le sujet iranien devient un dossier de politique intérieure, avec un parti républicain qui va se ranger aux côtés d’Israël, autant par conviction que pour gêner le président. Les sénateurs vont jusqu’à annoncer la préparation d’un texte qui, loin, de chercher la détente avec Tehéran, va proposer un renforcement des sanctions.
Il faudra attendre le 20 novembre, et la réaction de l’Iran pour savoir si cette occasion manquée est rattrapable
Source : Rfi.fr
« Merci mon Dieu, la France était là »
« Les Israéliens deviennent fous, apoplectiques, en voyant ce que nous faisons. Je n’ai jamais été aussi inquiet sur l’approche de l’administration Obama concernant le Moyen Orient. Nous avons l’air de vouloir l’accord considéré comme le pire, par tous les pays de la région. Merci mon Dieu, la France était là, et merci mon Dieu, nous avons reculé. »
Cet échec à Genève est la plus mauvaise configuration possible pour l’administration Obama : le sujet iranien devient un dossier de politique intérieure, avec un parti républicain qui va se ranger aux côtés d’Israël, autant par conviction que pour gêner le président. Les sénateurs vont jusqu’à annoncer la préparation d’un texte qui, loin, de chercher la détente avec Tehéran, va proposer un renforcement des sanctions.
Il faudra attendre le 20 novembre, et la réaction de l’Iran pour savoir si cette occasion manquée est rattrapable
Source : Rfi.fr
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