L’ancien président du Nigeria est attendu dimanche à Dakar, selon diverses sources qui font part d’une volonté d’ouverture de ses prochains interlocuteurs, du pouvoir et de l’opposition, pour participer à l’apaisement de la tension pré-électorale.
A quelques jours du scrutin présidentiel, les manifestations contre la validation de la candidature du président sortant Abdoulaye Wade, menées par le Mouvement des forces vives du 23-Juin (M23), se multiplient et dégénèrent parfois dans différentes endroits du pays.
La décision d’envoyer M. Obasanjo a été prise conjointement par la CEDEAO avec l’Union africaine (UE), jeudi, lors de la clôture de la 40ème session ordinaire de la Conférence des Chefs d’Etat et de gouvernement de la CEDEAO qui s’est tenu les 16 et 17 février à Abuja (Nigeria).
A cette occasion, le chef de l’Etat ivoirien Alassane Dramane Ouattara a été élu président en exercice de la CEDEAO, tandis que l’ancien ministre burkinabé des Affaires étrangères, Kadre Désiré Ouédraogo, devient nouveau président de la Commission de la CEDEAO, basée dans la capitale nigériane.
A ce sujet, l’un des candidats à l’élection présidentielle, Dr Cheikh Tidiane Gadio a affirmé sur les ondes d’une radio locale qu’il était convaincu de la crédibilité de l’ex-président nigérian. Et il a eu à travailler lui (Obasanjo) dans le domaine de la résolution des conflits.
Mais pour le leader du Parti socialiste, Ousmane Tanor Dieng, il n’est pas temps à la négociation en tant que Me Wade n’a pas renoncé à sa candidature.
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