Wade n’aura pas attendu trop longtemps pour reconnaître son erreur suite aux déclarations jugées offensantes par l’Eglise catholique.
Selon Jean Noël DIOUF, évêque de Tambacounda, par ailleurs Président de l’épiscopat, interrogé par nos confrères de RFI, le président de la république, Me Wade, a reconnu son erreur. Ce qui vaut un pardon surtout quand on se trouve en Afrique. « Le président de la république a dit qu’il reconnaissait son erreur dans les propos qu’il a tenu. Je crois que ça mérite une demande de pardon. En Afrique lorsqu’un ancien dit qu’il reconnaît son erreur, ça vaut une demande de pardon » a confié l’évêque de Tambacounda qui appelle les chrétiens à la retenue. Puisque l’incident est clos. « L’incident est clos. Nous demandons à nos communautés chrétiennes de considérer que l’incident est clos. Et désormais, nous pouvons vivre tranquille comme avant dans la paix et l’entente au Sénégal».
Dans cette rencontre, les évêques du Sénégal ont rappelé à Wade qu’il était impossible de ne pas réagir quand on s’attaque à ce qu’il y a de plus fort pour eux. « Nous lui avons dit que lorsqu’on s’attaque à ce qu’il y a de plus fort pour un disciple du Christ, comme pour des disciples d’autres religions, nous ne pouvons pas ne pas réagir ». A l’en croire, Me Wade les a compris. « Le président nous a compris et nous avons retrouvé une entente » déclare Monseigneur DIOUF.
Pour rappel Wade avait déclaré en marge d’une rencontre tenue le 28 décembre 2009 au Centre international de commerce extérieur du Sénégal que « les chrétiens prient un homme, Jésus Christ, quelqu’un qui n’est pas Dieu ». Ces propos jugés offensants et humiliants avaient poussé l’Eglise à réagir. Et le Cardinal Théodore Adrien Sarr l’a fait devant des centaines de personnes venues écouter son message de fin d’année dans la cour du collège de la Cathédrale de Dakar. “Meurtris et humiliés, nous l’avons été par l’amalgame que le chef de l’Etat a établi entre le monument de la renaissance africaine et les représentations qui se trouvent dans nos églises”, a dit le cardinal Sarr. “Il est scandaleux et inadmissible que la divinité de Jésus Christ, cœur de notre foi, soit mise en cause et bafouée par la plus haute autorité de l’Etat”, a-t-il ajouté.
Cette rencontre vient donc clore un débat qui commençait, véritablement, à polluer l’atmosphère sociale.
Selon Jean Noël DIOUF, évêque de Tambacounda, par ailleurs Président de l’épiscopat, interrogé par nos confrères de RFI, le président de la république, Me Wade, a reconnu son erreur. Ce qui vaut un pardon surtout quand on se trouve en Afrique. « Le président de la république a dit qu’il reconnaissait son erreur dans les propos qu’il a tenu. Je crois que ça mérite une demande de pardon. En Afrique lorsqu’un ancien dit qu’il reconnaît son erreur, ça vaut une demande de pardon » a confié l’évêque de Tambacounda qui appelle les chrétiens à la retenue. Puisque l’incident est clos. « L’incident est clos. Nous demandons à nos communautés chrétiennes de considérer que l’incident est clos. Et désormais, nous pouvons vivre tranquille comme avant dans la paix et l’entente au Sénégal».
Dans cette rencontre, les évêques du Sénégal ont rappelé à Wade qu’il était impossible de ne pas réagir quand on s’attaque à ce qu’il y a de plus fort pour eux. « Nous lui avons dit que lorsqu’on s’attaque à ce qu’il y a de plus fort pour un disciple du Christ, comme pour des disciples d’autres religions, nous ne pouvons pas ne pas réagir ». A l’en croire, Me Wade les a compris. « Le président nous a compris et nous avons retrouvé une entente » déclare Monseigneur DIOUF.
Pour rappel Wade avait déclaré en marge d’une rencontre tenue le 28 décembre 2009 au Centre international de commerce extérieur du Sénégal que « les chrétiens prient un homme, Jésus Christ, quelqu’un qui n’est pas Dieu ». Ces propos jugés offensants et humiliants avaient poussé l’Eglise à réagir. Et le Cardinal Théodore Adrien Sarr l’a fait devant des centaines de personnes venues écouter son message de fin d’année dans la cour du collège de la Cathédrale de Dakar. “Meurtris et humiliés, nous l’avons été par l’amalgame que le chef de l’Etat a établi entre le monument de la renaissance africaine et les représentations qui se trouvent dans nos églises”, a dit le cardinal Sarr. “Il est scandaleux et inadmissible que la divinité de Jésus Christ, cœur de notre foi, soit mise en cause et bafouée par la plus haute autorité de l’Etat”, a-t-il ajouté.
Cette rencontre vient donc clore un débat qui commençait, véritablement, à polluer l’atmosphère sociale.
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