« Il ne suffit pas de s’en tenir au G5 Sahel ou à la Minusma, mais il faut que ce soit l’ensemble des pays de la Cédéao » : lors du sommet de l’Uemoa en juillet le président ivoirien Alassane Ouattara a été clair. Avec le Sénégalais Macky Sall, il souhaite que la lutte contre les djihadistes en Afrique de l’Ouest ne soit plus confiée aux seules forces citées.
La Côte d’Ivoire, qui a été frappée par le terrorisme en 2016, lorgne avec inquiétude ses confins nord, en particulier la frontière burkinabé d’où pourrait descendre la menace. En convoquant un sommet extraordinaire sur la lutte antiterroriste, la Cédéao fait montre d’un intérêt plus important sur les questions de sécurité. « Face à un G5 Sahel au point mort, la Cédéao aurait plus de facilité à obtenir des financements, même si se posera encore la question de la coordination », estime le chercheur Lassina Diarra.
Besoins logistiques
Pour Mohamed Bazoum, le ministre de l’Intérieur du Niger, un des trois pays du G5 Sahel, il s'agit de « créer les conditions d’une plus grande mobilisation de la part des États membres de la CEDEAO dans le combat contre le terrorisme auquel sont confrontés ces pays qui sont aujourd’hui sur la ligne de front ». Il faut une plus grande mobilisation des ressources, « les sources financières dont il faut définir la modalité des prélèvements, dans un cadre communautaire CEDEAO ». Mais aussi les ressources matérielles, poursuit Mohamed Bazoum car « certains États ont des disponibilités dans les domaines où on a plus besoin comme des avions ou des hélicoptères. On doit pouvoir développer cette solidarité logistique et matérielle sur le terrain. »
En échange les pays du G5 Sahel se disent prêts à coopérer davantage avec les autres pays de la région en termes de renseignement et le partage des informations. Il s'agit en somme d'utiliser, de réactiver, ou redynamiser des mécanismes existants mais parfois délaissés, dans les luttes contre le terrorisme.
La Côte d’Ivoire, qui a été frappée par le terrorisme en 2016, lorgne avec inquiétude ses confins nord, en particulier la frontière burkinabé d’où pourrait descendre la menace. En convoquant un sommet extraordinaire sur la lutte antiterroriste, la Cédéao fait montre d’un intérêt plus important sur les questions de sécurité. « Face à un G5 Sahel au point mort, la Cédéao aurait plus de facilité à obtenir des financements, même si se posera encore la question de la coordination », estime le chercheur Lassina Diarra.
Besoins logistiques
Pour Mohamed Bazoum, le ministre de l’Intérieur du Niger, un des trois pays du G5 Sahel, il s'agit de « créer les conditions d’une plus grande mobilisation de la part des États membres de la CEDEAO dans le combat contre le terrorisme auquel sont confrontés ces pays qui sont aujourd’hui sur la ligne de front ». Il faut une plus grande mobilisation des ressources, « les sources financières dont il faut définir la modalité des prélèvements, dans un cadre communautaire CEDEAO ». Mais aussi les ressources matérielles, poursuit Mohamed Bazoum car « certains États ont des disponibilités dans les domaines où on a plus besoin comme des avions ou des hélicoptères. On doit pouvoir développer cette solidarité logistique et matérielle sur le terrain. »
En échange les pays du G5 Sahel se disent prêts à coopérer davantage avec les autres pays de la région en termes de renseignement et le partage des informations. Il s'agit en somme d'utiliser, de réactiver, ou redynamiser des mécanismes existants mais parfois délaissés, dans les luttes contre le terrorisme.
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