Le déballage de Me Ousmane Ngom sur le soir du scrutin du 25 mars 2012 est tout simplement honteux. Qu’il dise la vérité ou qu’il mente, il a jeté le discrédit sur nos institutions et souillé notre démocratie tant respectée. Le Sénégal ne mérite pas ce genre de personnage. Quoiqu’on dise et malgré l’adversité et les clivages politiques, nous avons des institutions respectées, un vécu démocratique très enviable en Afrique qui ne peuvent autoriser certaines dérives. Rien que pour ces déclarations, il devrait être poursuivi.
La maturité du peuple sénégalais n’est pas à négliger. Il observe et se fait une conscience des girouettes et mesquineries politiques attendant le jour fatidique pour sanctionner. Le week-end dernier, les réseaux sociaux aussi bien facebook que twitter, la blogosphère et les «Sénégalnautes» ne parlaient que des déclarations de cet ancien ministre de l’Intérieur. Ils ont été abasourdis. Une large frange a condamné avec véhémence les propos de cet énergumène politique.
C’est ainsi qu’il m’a fait automatiquement pensé à Djibo Laïty Ka. Peut-être un contre exemple en matière de transhumance. Mais, un modèle en tant qu’homme d’Etat. Pour lui, un commis de la République quelque soit les circonstances, il doit mourir avec ses secrets d’Etat. Il y a va de la stabilité et de la pérennité de la démocratie.
Macky Sall s’il est arrivé là où il est aujourd’hui, c’est grâce à ses excellents états de service au Ministère de l’Intérieur. Il a géré d’une main de main maître ce département. Beaucoup ne pensaient pas qu’il serait à la hauteur. Mieux, il a séduit par la posture et les actes. Il avait su relever le défi des militaires qui ont été irréprochables à certains égards.
Le Ministère de l’Intérieur. Rien que la dénomination est emblématique et révélatrice. Tout doit être gardé à l’intérieur. Veiller à l’homogénéité, la paix, la sécurité des personnes et des biens par tous les moyens. C’est pour cela que tous les citoyens savent qu’ils sont espionnés, épiés nuit et jour. Mais, cela ne pose aucun problème tant que cela reste dans la confidentialité et surtout la stabilité de notre chère nation. Un "Big brother" qui révèle tout ou une partie de ce que ses services lui rapportent ou de ce qu'il sait, c'est la fin du monde.
Si Me Ousmane Ngom a tenu ces déclarations aussi malencontreuses que dangereuses, c’est juste pour affiner son acte d’allégeance au président de la République. Il espère qu’avec de telles sottises, il va intégrer le prochain gouvernement. C’est là où réside le danger. Aujourd’hui, les politiques rivalisent de virulence juste pour taper dans l’œil du patron et espérer un bon strapontin. Ils ne pensent guère aux conséquences notamment pour notre démocratie et pour l'Education de nos progénitures qui pourraient penser que "leaders" sont des exemples. Ce genre d’attitude a fini par éroder les valeurs et exposer toute une population à la facilité.
A l’heure actuelle, ce qu’Abdoulaye Wade avait dit au soir du 25 mars 2012 dans ses appartements ou ses bureaux au Palais présidentiel n’est plus important. L’essentiel c’est qu’il n’a pas fait moins qu’Abdou Diouf le soir du 19 mars 2000. Il a contribué à relever le niveau de démocratie et de respectabilité du Sénégal. C’est ce qui fait la différence et la fierté de nous sénégalais vis à vis de nos compatriotes africains.
Le président de la République, Macky Sall, gardien des Institutions doit mesurer la gravité de l’acte posé par Ousmane Ngom et en tirer toutes les conséquences. Aux yeux des citoyens, de vos mandants, la sentence est déjà connue et prononcée. Ce monsieur est déjà condamné et ceux qui s’accompagneront avec lui risquent de subir les mêmes conséquences ou pire.
Vive la République,
Vive la Démocratie
Seul le Sénégal importe
La maturité du peuple sénégalais n’est pas à négliger. Il observe et se fait une conscience des girouettes et mesquineries politiques attendant le jour fatidique pour sanctionner. Le week-end dernier, les réseaux sociaux aussi bien facebook que twitter, la blogosphère et les «Sénégalnautes» ne parlaient que des déclarations de cet ancien ministre de l’Intérieur. Ils ont été abasourdis. Une large frange a condamné avec véhémence les propos de cet énergumène politique.
C’est ainsi qu’il m’a fait automatiquement pensé à Djibo Laïty Ka. Peut-être un contre exemple en matière de transhumance. Mais, un modèle en tant qu’homme d’Etat. Pour lui, un commis de la République quelque soit les circonstances, il doit mourir avec ses secrets d’Etat. Il y a va de la stabilité et de la pérennité de la démocratie.
Macky Sall s’il est arrivé là où il est aujourd’hui, c’est grâce à ses excellents états de service au Ministère de l’Intérieur. Il a géré d’une main de main maître ce département. Beaucoup ne pensaient pas qu’il serait à la hauteur. Mieux, il a séduit par la posture et les actes. Il avait su relever le défi des militaires qui ont été irréprochables à certains égards.
Le Ministère de l’Intérieur. Rien que la dénomination est emblématique et révélatrice. Tout doit être gardé à l’intérieur. Veiller à l’homogénéité, la paix, la sécurité des personnes et des biens par tous les moyens. C’est pour cela que tous les citoyens savent qu’ils sont espionnés, épiés nuit et jour. Mais, cela ne pose aucun problème tant que cela reste dans la confidentialité et surtout la stabilité de notre chère nation. Un "Big brother" qui révèle tout ou une partie de ce que ses services lui rapportent ou de ce qu'il sait, c'est la fin du monde.
Si Me Ousmane Ngom a tenu ces déclarations aussi malencontreuses que dangereuses, c’est juste pour affiner son acte d’allégeance au président de la République. Il espère qu’avec de telles sottises, il va intégrer le prochain gouvernement. C’est là où réside le danger. Aujourd’hui, les politiques rivalisent de virulence juste pour taper dans l’œil du patron et espérer un bon strapontin. Ils ne pensent guère aux conséquences notamment pour notre démocratie et pour l'Education de nos progénitures qui pourraient penser que "leaders" sont des exemples. Ce genre d’attitude a fini par éroder les valeurs et exposer toute une population à la facilité.
A l’heure actuelle, ce qu’Abdoulaye Wade avait dit au soir du 25 mars 2012 dans ses appartements ou ses bureaux au Palais présidentiel n’est plus important. L’essentiel c’est qu’il n’a pas fait moins qu’Abdou Diouf le soir du 19 mars 2000. Il a contribué à relever le niveau de démocratie et de respectabilité du Sénégal. C’est ce qui fait la différence et la fierté de nous sénégalais vis à vis de nos compatriotes africains.
Le président de la République, Macky Sall, gardien des Institutions doit mesurer la gravité de l’acte posé par Ousmane Ngom et en tirer toutes les conséquences. Aux yeux des citoyens, de vos mandants, la sentence est déjà connue et prononcée. Ce monsieur est déjà condamné et ceux qui s’accompagneront avec lui risquent de subir les mêmes conséquences ou pire.
Vive la République,
Vive la Démocratie
Seul le Sénégal importe
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