C’est un Ousmane Sonko très remonté qui a fait face lundi soir, à ses militants et sympathisants à Rufisque. Réagissant aux violences qui ont eu lieu le même jour à Saint-Louis (nord) entre des commerçants qui scandaient "Sonko-Sonko" et des militants de la coalition Samm Sa Kaddu, dirigée par Barthélémy Dias, occasionnant plusieurs blessés dont deux (02) dans un état grave, le président du Pastef a rappelé à l’ordre le ministre de la Justice et celui de l’Intérieur.
« Le pays a changé, c’est moi le Premier ministre (Pm) du Sénégal. En tant que PM, j’ai les privilèges de donner des instructions au ministre de l’Intérieur, au procureur et au ministre de la Justice », a d’emblée déclaré Ousmane Sonko, très arrogeant.
Il a tenu à souligner que le ministre de la Justice, Ousmane Diagne « n’est pas indépendant » car, selon lui, il est sous ses ordres. « Le ministre de la Justice, c’est une autorité politique, ce n’est pas une autorité judiciaire. Que personne ne fait croire au ministre de la Justice qu’il est indépendant. Moi, Ousmane Sonko, je peux lui donner l’ordre de poursuivre par exemple Déthié Fall. Et, il n’aura pas d’autre possibilité que de saisir le Procureur afin de poursuivre Déthié », s’est-il vanté.
Il a enchainé : « Le ministre de l’Intérieur, lui aussi fait parti de mon gouvernement. Je les (Ministres de la Justice et celui de l’Intérieur) ai tous consulté avant de les proposer au Président de la République (Bassirou Diomaye Diakhar Faye) qui a validé. C’est ça le gouvernement du Sénégal ».
Le président du parti Pastef, comme pour dire qu’il n’a pas usé de ses pouvoirs de Premier ministre, a cependant souligné qu’il n’a donné aucune instruction à ces deux ministres et ce, depuis le début de la campagne. « Ce qui montre que le pays a changé, depuis le démarrage de la campagne, je n’ai jamais appelé ni le ministre de l’Intérieur, ni le ministre de la Justice, en tant que Pm. Mais en tant que candidat, oui, je les ai tous appelé au téléphone », a-t-il révélé.
Avant de revenir sur l’objet de cet appel téléphonique. « J’ai appelé le ministre de l’Intérieur pour lui informer que Barthélémy Dias a acheté des armes, des grenades lacrymogènes, des fusils à pompe, des armes blanches. Et, il ne compte qu’attaquer que les convois de Pastef. Je lui ai demandé de prendre ses dispositions pour régler cette affaire rapidement ».
Malheureusement, s’est désolé M. Sonko, « ni le ministre de la Justice, ni le ministre de l’Intérieur, n’a fait aucun acte. Depuis le début de la campagne, il y a eu trois attaques et aucune arrestation », a pesté Ousmane Sonko…
« Le pays a changé, c’est moi le Premier ministre (Pm) du Sénégal. En tant que PM, j’ai les privilèges de donner des instructions au ministre de l’Intérieur, au procureur et au ministre de la Justice », a d’emblée déclaré Ousmane Sonko, très arrogeant.
Il a tenu à souligner que le ministre de la Justice, Ousmane Diagne « n’est pas indépendant » car, selon lui, il est sous ses ordres. « Le ministre de la Justice, c’est une autorité politique, ce n’est pas une autorité judiciaire. Que personne ne fait croire au ministre de la Justice qu’il est indépendant. Moi, Ousmane Sonko, je peux lui donner l’ordre de poursuivre par exemple Déthié Fall. Et, il n’aura pas d’autre possibilité que de saisir le Procureur afin de poursuivre Déthié », s’est-il vanté.
Il a enchainé : « Le ministre de l’Intérieur, lui aussi fait parti de mon gouvernement. Je les (Ministres de la Justice et celui de l’Intérieur) ai tous consulté avant de les proposer au Président de la République (Bassirou Diomaye Diakhar Faye) qui a validé. C’est ça le gouvernement du Sénégal ».
Le président du parti Pastef, comme pour dire qu’il n’a pas usé de ses pouvoirs de Premier ministre, a cependant souligné qu’il n’a donné aucune instruction à ces deux ministres et ce, depuis le début de la campagne. « Ce qui montre que le pays a changé, depuis le démarrage de la campagne, je n’ai jamais appelé ni le ministre de l’Intérieur, ni le ministre de la Justice, en tant que Pm. Mais en tant que candidat, oui, je les ai tous appelé au téléphone », a-t-il révélé.
Avant de revenir sur l’objet de cet appel téléphonique. « J’ai appelé le ministre de l’Intérieur pour lui informer que Barthélémy Dias a acheté des armes, des grenades lacrymogènes, des fusils à pompe, des armes blanches. Et, il ne compte qu’attaquer que les convois de Pastef. Je lui ai demandé de prendre ses dispositions pour régler cette affaire rapidement ».
Malheureusement, s’est désolé M. Sonko, « ni le ministre de la Justice, ni le ministre de l’Intérieur, n’a fait aucun acte. Depuis le début de la campagne, il y a eu trois attaques et aucune arrestation », a pesté Ousmane Sonko…
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