«Les victimes tchadiennes attendent depuis 20 ans qu'Hisséne Habré réponde de ses actes!» a rappelé, dans un communiqué, Me Sidiki Kaba, avocat des victimes et président d'honneur de la Fédération internationale des ligues des droits de l’Homme (FIDH) .
En effet, après le premier dépôt de plainte par des victimes tchadiennes contre leur ancien Président et l’annonce de l’ouverture d’une information judiciaire à Dakar pour crimes contre l’humanité commis au Tchad entre 1982 et 1990, la procédure est toujours au point mort.
Pourtant de l’avis de Mme Jacqueline Moudeina, Présidente de l’Association Tchadienne pour la Promotion et la Défense des Droits de l’Homme et avocate des victimes «les preuves recueillies démontrent qu’Habré n’était pas un dirigeant distant, qui ne savait rien au sujet de ces crimes ; il dirigeait et contrôlait les forces de police qui torturaient ceux qui s’opposaient à lui et ceux qui appartenaient simplement au mauvais groupe ethnique».
C’est la raison pour laquelle, la FIDH et ses organisations membres en particulier au Tchad et au Sénégal appellent les autorités sénégalaises à tout mettre en œuvre pour que l’instruction soit rouverte et à donner suite à la plainte déposée il y a plus d’un an au nom de 14 victimes tchadiennes et sénégalaises.
M. Sdiki Kaba d’ajouter que : « le Sénégal ne doit pas laisser passer cette chance historique d'écrire un chapitre nouveau d'une justice africaine, par les Africains pour les auteurs africains de violations des droits de l'Homme » a-t-il ajouté.
En effet, après le premier dépôt de plainte par des victimes tchadiennes contre leur ancien Président et l’annonce de l’ouverture d’une information judiciaire à Dakar pour crimes contre l’humanité commis au Tchad entre 1982 et 1990, la procédure est toujours au point mort.
Pourtant de l’avis de Mme Jacqueline Moudeina, Présidente de l’Association Tchadienne pour la Promotion et la Défense des Droits de l’Homme et avocate des victimes «les preuves recueillies démontrent qu’Habré n’était pas un dirigeant distant, qui ne savait rien au sujet de ces crimes ; il dirigeait et contrôlait les forces de police qui torturaient ceux qui s’opposaient à lui et ceux qui appartenaient simplement au mauvais groupe ethnique».
C’est la raison pour laquelle, la FIDH et ses organisations membres en particulier au Tchad et au Sénégal appellent les autorités sénégalaises à tout mettre en œuvre pour que l’instruction soit rouverte et à donner suite à la plainte déposée il y a plus d’un an au nom de 14 victimes tchadiennes et sénégalaises.
M. Sdiki Kaba d’ajouter que : « le Sénégal ne doit pas laisser passer cette chance historique d'écrire un chapitre nouveau d'une justice africaine, par les Africains pour les auteurs africains de violations des droits de l'Homme » a-t-il ajouté.
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