Le Collectif des jeunes chefs religieux a rencontré hier le Cardinal Théodore Adrien Sarr à son domicile. Il s’agissait d’échanger avec le Cardinal sur des questions liées à la stabilité du pays notamment la paix en Casamance. Pour Serigne Modou Bousso Dieng à la tête d’une délégation composée «d’un représentant de chaque confrérie» : «il faut une responsabilité collective des religieux face au monde et aux disciples et c’est cela qui manque».
Serigne Modou Bousso Dieng a des reproches à l’encontre de certains chefs religieux : «nous allons essayer de faire mieux pour l’instauration de la paix en Casamance, c’est pourquoi je suis venu rencontrer le Cardinal. Et ce que je reproche aux chefs religieux, c’est d’avoir toujours gardé le silence alors que la Casamance est en train de brûler. Ce que je fais, c’est une sorte de révolution, mais aussi c’est un devoir. l’Eglise est la seule à être constante dans cette démarche pour la paix. Mais bientôt, nous irons voir un autre chef religieux musulman pour nous soutenir». Pour le Chef de l’Eglise sénégalaise : «la population casamançaise est fatiguée. Et j’ai plusieurs preuves qui montrent que les maquisards sont aussi fatigués, si nous ne faisons pas vite pour arrêter ce conflit, il peut s’aggraver.»
Le Cardinal Théodore Adrien Sarr a manifesté son soutien au Collectif des jeunes chefs religieux et a appelé à «combattre les nombreux maux qui gangrènent la société» afin que la paix puisse régner.
Serigne Modou Bousso Dieng a des reproches à l’encontre de certains chefs religieux : «nous allons essayer de faire mieux pour l’instauration de la paix en Casamance, c’est pourquoi je suis venu rencontrer le Cardinal. Et ce que je reproche aux chefs religieux, c’est d’avoir toujours gardé le silence alors que la Casamance est en train de brûler. Ce que je fais, c’est une sorte de révolution, mais aussi c’est un devoir. l’Eglise est la seule à être constante dans cette démarche pour la paix. Mais bientôt, nous irons voir un autre chef religieux musulman pour nous soutenir». Pour le Chef de l’Eglise sénégalaise : «la population casamançaise est fatiguée. Et j’ai plusieurs preuves qui montrent que les maquisards sont aussi fatigués, si nous ne faisons pas vite pour arrêter ce conflit, il peut s’aggraver.»
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