Nawaz Sharif, le chef le plus populaire de l'opposition, a appelé les Pakistanais à « changer la destinée » de leur pays en participant à « la longue marche ».(Photo : Reuters)
On se croirait revenu deux ans plus tôt, aux beaux jours de la mobilisation de l'opposition contre le général-président Pervez Musharraf. Mais aujourd'hui, les acteurs ont changé.
Au pouvoir, on retrouve une partie des opposants d'alors : les membres du PPP de feu Bénarzir Bhutto, et notamment son mari Asif Ali Zardari, devenu président du Pakistan. Dans l'opposition, son ex-allié de circonstance, Nawaz Sharif, devenu rival gênant et écarté sans ménagement de la vie politique par une décision de justice tombée quelques jours après l'appel à la mobilisation lancé par le clan Sharif.
Tout comme il y a deux ans, c'est la destitution du juge Chaudry qui est à l'origine de cette nouvelle crise politique. Ou plutôt sa non réinstallation à la tête de la Cour suprême. S'il retrouvait sa place, Chaudry pourrait en effet invalider l'amnistie dont a bénéficié le veuf de Bénazir Bhutto et mettre en cause son accession au pouvoir.
Des pourparlers ont été engagés pour éviter le pire, mais le clan Sharif, mis sur la touche depuis un an, semble prêt à en découdre dans la rue, où le rapport de force pourrait tourner à son avantage.
SOURCE
Au pouvoir, on retrouve une partie des opposants d'alors : les membres du PPP de feu Bénarzir Bhutto, et notamment son mari Asif Ali Zardari, devenu président du Pakistan. Dans l'opposition, son ex-allié de circonstance, Nawaz Sharif, devenu rival gênant et écarté sans ménagement de la vie politique par une décision de justice tombée quelques jours après l'appel à la mobilisation lancé par le clan Sharif.
Tout comme il y a deux ans, c'est la destitution du juge Chaudry qui est à l'origine de cette nouvelle crise politique. Ou plutôt sa non réinstallation à la tête de la Cour suprême. S'il retrouvait sa place, Chaudry pourrait en effet invalider l'amnistie dont a bénéficié le veuf de Bénazir Bhutto et mettre en cause son accession au pouvoir.
Des pourparlers ont été engagés pour éviter le pire, mais le clan Sharif, mis sur la touche depuis un an, semble prêt à en découdre dans la rue, où le rapport de force pourrait tourner à son avantage.
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