Hamid Karzaï (G), le président afghan et Nawaz Sharif (D), lors d'une conférence de presse à la résidence du Premier ministre pakistanais le 26 août 2013. REUTERS/Mian Khursheed
Le mollah Baradar avait été libéré fin septembre par Islamabad, à la demande de Kaboul. L'homme est présenté comme l'ancien numéro 2 des talibans et un proche de leur chef, le mollah Omar.
Selon Hamid Karzaï, il pourrait permettre de reprendre les négociations avec les talibans, à un an du départ des Américains d'Afghanistan et après l'échec de l'ouverture d'un bureau des talibans au Qatar, censé là aussi permettre de commencer à négocier.
→ A (RE)LIRE : Le Pakistan libère le numéro 2 des talibans afghans
Il y a un mois, la sortie de prison du mollah Baradar n'avait pas été suivie d'effets, les talibans renonçant à le rencontrer début octobre, car selon eux il était «toujours en prison» et sous la surveillance des services de sécurité pakistanais. De fait selon Islamabad, l'homme est aujourd'hui en résidence surveillée.
Ce mardi 29 octobre, Afghans et Pakistanais se seraient donc mis d'accord pour que le Haut-conseil pour la paix afghan, créé par Kaboul pour lancer les négociations avec les talibans, vienne au Pakistan pour discuter avec le mollah Baradar. Mais encore faut-il que lui-même puisse ensuite rencontrer les talibans pour jouer le rôle qu'Afghans et Américains veulent lui faire tenir : celui d'un facilitateur, d'un messager. On en est encore loin.
Selon Hamid Karzaï, il pourrait permettre de reprendre les négociations avec les talibans, à un an du départ des Américains d'Afghanistan et après l'échec de l'ouverture d'un bureau des talibans au Qatar, censé là aussi permettre de commencer à négocier.
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Il y a un mois, la sortie de prison du mollah Baradar n'avait pas été suivie d'effets, les talibans renonçant à le rencontrer début octobre, car selon eux il était «toujours en prison» et sous la surveillance des services de sécurité pakistanais. De fait selon Islamabad, l'homme est aujourd'hui en résidence surveillée.
Ce mardi 29 octobre, Afghans et Pakistanais se seraient donc mis d'accord pour que le Haut-conseil pour la paix afghan, créé par Kaboul pour lancer les négociations avec les talibans, vienne au Pakistan pour discuter avec le mollah Baradar. Mais encore faut-il que lui-même puisse ensuite rencontrer les talibans pour jouer le rôle qu'Afghans et Américains veulent lui faire tenir : celui d'un facilitateur, d'un messager. On en est encore loin.
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