
Les députés de l’opposition sénégalaise ont réaffirmé leur détermination à faire bloc contre la loi interprétative adoptée le 2 avril dernier. Réunis ce mercredi devant la presse, les élus des groupes Takku Wallu Sénégal et des non-alignés ont annoncé leur décision de saisir le Conseil constitutionnel, dénonçant une dérive institutionnelle qu’ils jugent alarmante.
« Si l’Assemblée nationale devient la remorque de l’exécutif, si elle cesse de remplir son rôle dans une démocratie républicaine, alors nous en serons tous responsables », a averti la députée Aissata Tall Sall. Selon elle, la situation actuelle constitue un « danger » qui menace les fondements institutionnels du Sénégal.
Cette sortie intervient alors qu’une séance de questions d’actualité était prévue ce jeudi à l’Assemblée nationale, en présence du Premier ministre. Cependant, la rencontre a été reportée à la suite du décès du Khalife général des Layènes.
Malgré ce report, le boycott initialement prévu reste d’actualité. Abdou Mbow, député de Takku Wallu, a précisé que ce boycott visait à marquer un signal fort. « Nous refusons de participer à ce qui n’est plus qu’une parodie de débat démocratique », a-t-il souligné.
Aissata Tall Sall a toutefois tenu à clarifier la position de son camp : « Ce boycott est un avertissement. Nous continuerons à siéger pour les travaux législatifs, pour le contrôle de l’action gouvernementale, et par respect pour le peuple sénégalais. Mais nous ne cautionnerons pas un exercice vidé de sa substance démocratique. »
Les députés de l’opposition se disent déterminés à assumer pleinement leurs responsabilités, tout en appelant les citoyens à rester vigilants face à ce qu’ils qualifient de « dérives institutionnelles inquiétantes ».
« Si l’Assemblée nationale devient la remorque de l’exécutif, si elle cesse de remplir son rôle dans une démocratie républicaine, alors nous en serons tous responsables », a averti la députée Aissata Tall Sall. Selon elle, la situation actuelle constitue un « danger » qui menace les fondements institutionnels du Sénégal.
Cette sortie intervient alors qu’une séance de questions d’actualité était prévue ce jeudi à l’Assemblée nationale, en présence du Premier ministre. Cependant, la rencontre a été reportée à la suite du décès du Khalife général des Layènes.
Malgré ce report, le boycott initialement prévu reste d’actualité. Abdou Mbow, député de Takku Wallu, a précisé que ce boycott visait à marquer un signal fort. « Nous refusons de participer à ce qui n’est plus qu’une parodie de débat démocratique », a-t-il souligné.
Aissata Tall Sall a toutefois tenu à clarifier la position de son camp : « Ce boycott est un avertissement. Nous continuerons à siéger pour les travaux législatifs, pour le contrôle de l’action gouvernementale, et par respect pour le peuple sénégalais. Mais nous ne cautionnerons pas un exercice vidé de sa substance démocratique. »
Les députés de l’opposition se disent déterminés à assumer pleinement leurs responsabilités, tout en appelant les citoyens à rester vigilants face à ce qu’ils qualifient de « dérives institutionnelles inquiétantes ».
Autres articles
-
🔴DIRECT - Après le passage de Sonko à l'Assemblée, Pape Djibril Fall face à la presse
-
Yoro Dia raille la mise en accusation de Macky Sall : « Une vendetta systémique de Pastef, le ridicule ne tue pas »
-
Sénégal : Alioune Tine dénonce les interdictions de sortie du territoire et appelle au respect de la justice
-
Assemblée nationale : Guy Marius Sagna propose une mise en accusation de l'ancien président Macky Sall pour "haute trahison"
-
DIC : Mansour Faye officiellement notifié de son interdiction de sortie du territoire