Ces listes sont arrivées derrière la coalition, Bennoo Bokk Yaakaar et le Parti démocratique sénégalais dans plusieurs centres de vote à Dakar, principalement à Hann Bel Air, Yoff, Thiès, Louga et Mbour. Dans la capitale de la Petite Côte, Bess du nak est deuxième derrière Bennoo Bokk Yaakaar dans tous les bureaux de vote du centre test de l’école, Oumar Guèye. Ce centre compte 13 bureaux de vote. Le Pvd a également eu des résultats encourageants dans la commune de Mbour.
Les listes des marabouts-politiciens devancent plusieurs coalitions ou partis composées de personnalités qui ont occupé le landernau politique sénégalais depuis des années, notamment Djibo Leyti Ka de l’Union pour le renouveau démocratique (Urd), le Parti africain pour la démocratie et le socialisme (Aj/Pads). Mieux encore l’écart entre les religieux et les partis politiques classiques est assez grand. A titre d’exemple, dans presque tous les bureaux de vote du centre Oumar Guèye de Mbour, l’Urd a eu zéro voix au moment où Bess du nak a obtenu plus de 40 voix dans chaque bureau.
Qu’est ce qui a motivé la percée des religieux ? Nombre d’observateurs du jeu politique invoquent une proximité avec les populations. La liste du Mrds compte en son sein, à la cinquième place un des plus populaires islamologues du Sénégal, Oustaz Alioune Sall. L’aura de cette personnalité et le discours fondé sur des valeurs comme que la solidarité, l’entraide ont semblé avoir eu un impact positif sur les Sénégalais. Ces religieux ont également déployé des moyens. Ils ont presque tous fait le tour du Sénégal à la pêche des voix avec un discours axé sur la solidarité. Les religieux arriveront-ils en masse à l’Assemblée nationale ? Les prochaines heures nous édifieront avec la publication des résultats provisoires par les commissions de recensement des votes. Mais ce qui est certain est que les grilles de la place Soweto vont s’ouvrir pour Serigne Modou kara et Mansour Sy Djamil.
Les listes des marabouts-politiciens devancent plusieurs coalitions ou partis composées de personnalités qui ont occupé le landernau politique sénégalais depuis des années, notamment Djibo Leyti Ka de l’Union pour le renouveau démocratique (Urd), le Parti africain pour la démocratie et le socialisme (Aj/Pads). Mieux encore l’écart entre les religieux et les partis politiques classiques est assez grand. A titre d’exemple, dans presque tous les bureaux de vote du centre Oumar Guèye de Mbour, l’Urd a eu zéro voix au moment où Bess du nak a obtenu plus de 40 voix dans chaque bureau.
Qu’est ce qui a motivé la percée des religieux ? Nombre d’observateurs du jeu politique invoquent une proximité avec les populations. La liste du Mrds compte en son sein, à la cinquième place un des plus populaires islamologues du Sénégal, Oustaz Alioune Sall. L’aura de cette personnalité et le discours fondé sur des valeurs comme que la solidarité, l’entraide ont semblé avoir eu un impact positif sur les Sénégalais. Ces religieux ont également déployé des moyens. Ils ont presque tous fait le tour du Sénégal à la pêche des voix avec un discours axé sur la solidarité. Les religieux arriveront-ils en masse à l’Assemblée nationale ? Les prochaines heures nous édifieront avec la publication des résultats provisoires par les commissions de recensement des votes. Mais ce qui est certain est que les grilles de la place Soweto vont s’ouvrir pour Serigne Modou kara et Mansour Sy Djamil.
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