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Pikine Rue 10 : Une dame de 39 ans sauvagement assassinée – film du drame

Encore un meurtre à Pikine. Cette fois-ci le crime a eu lieu ce mercredi 18 avril à Rue 10 précisément dans le quartier de Nimzatt extension. La victime s’appelle Ndèye Cheikh Ndiaye et est âgée de 39 ans. De teint clair, la fille a été découverte tôt ce matin par des habitants du quartier nue et baignant dans une marre de sang. Son mari révèle qu’elle a des troubles psychiques et un peu avant son meurtre elle avait disparu de la maison conjugale.



Pikine Rue 10 : Une dame de 39 ans sauvagement assassinée – film du drame
Pikine rue 10 Nimzatt 2 s’est réveillée ce mercredi 18 avril dans la consternation. En effet, le corps sans vie d’une dame âgée de 39 ans a été découvert au niveau du rez de chaussée d’un immeuble de trois étages. Selon quelques des témoins, la victime s’appelle Ndèye Cheikh Ndiaye.

Le témoin d’indiquer que c’est sa mère qui lui appris la nouvelle. "Je suis sortie de la maison pour aller voir. A mon arrivée, j'ai vu une femme qui baignait dans une marre de sang. Elle était de teint clair avec des marques de bras sur le corps. Un trou aussi était visible au coup. Le sang était coagulé", a-t-elle témoigné. Certaines personnes ont confié que la dame n'habite pas le coin. Notre interlocutrice a rajouté : "nous l'avions recouvert d'un drap pour cacher son corps".

Alertée, la police scientifique et technique s'est dépêchée sur les lieux. Elle a du mal à se frayer du chemin tellement les curieux ont pris d’assaut la place. Les limiers ont ainsi mis en place un cordon de sécurité avec un ruban jaune. Gants et masques bien vissés, ils commencent leur travail par des prélèvements et des interrogations de potentiels témoins dont le propriétaire de bar installé à quelques encablures des lieux.

Dans les interrogations, il a été constaté qu’une boutique placée au rez-de-chaussée a été cambriolée par des malfaiteurs. Pour son propriétaire, Soggy Fall a fait savoir que de l'argent a été emporté, des cartes de crédit et deux téléphones portables. A l'en croire, «c'est son père qui aurait trouvé le corps de la dame. "Elle était nue. C'est vrai qu'il y avait du sang. Mais, il faut ouvrir le porte de l’appartement pour découvrir le corps de la fille jonché par terre».

Non loin de l’immeuble, un garage mécanique y est bien visible. Dans ses enquêtes, la police y a retrouvé un pull blanc, un pagne (tissu wax) sans les sandales. "C'est quand je suis arrivé vers 9 heures que j'ai vu dans la voiture R9 qu'il y avait des habits et un soutien- gorge. J'ai alerté la police qui est venue constater la même chose", témoigne El Hadj Moussa Sow, chef tôlier dudit garage. La police a aussi procédé à des prélèvements bucco auprès des apprentis. Ainsi, la grande question pour les curieux est de savoir ce qui a poussé la dame à être présente dans la maison dénudée? La thèse du viol semble ne pas être écartée.
Abdoul K. Diop (Correspondant dans la banlieue)


Jeudi 19 Avril 2012 - 03:00


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