Machine arrière de l’Etat qui voulait faire main basse sur 30 milliards de francs Cfa de réserves de l’Institution de prévoyance retraite du Sénégal (Ipres) constitués de dépôts à terme (Dat) dans différentes banques. Selon des informations concordantes, le ministre d’Etat, ministre de l’Economie et des finances, Abdoulaye Diop, a renoncé à puiser dans les réserves de l’institution des retraités pour faire face aux difficultés que traversent les finances publiques. « C’était une éventualité envisagée par le ministère pour faire face aux difficultés. Mais nous avons renoncé à cette solution et nous avons exploré d’autres moyens pour résoudre l’équation de la dette intérieure », révèle une source au ministère des finances.
Seulement, les raisons de ce recul de l’Etat résident plus dans les refus des banques d’ « avaliser la procédure » que dans la préservation du patrimoine des retraités. En effet, selon un de nos interlocuteurs d’une banque de la place, « ce sont les banques qui ont refusé de cautionner l’opération ». Ce refus des banques s’explique, à en croire toujours notre interlocuteur, par le fait que « lever 30 milliards de fonds pourrait déteindre dans le fonctionnement des institutions financières ». Pour lui, « cela risque de créer un problème de liquidités » du fait de l’importance de la somme. En plus, « l’Ipres risquait de perdre dans cette opération » parce qu’elle devait renoncer aux intérêts que devaient lui rapporter les dépôts à terme. En effet, le dépôt à terme, encore appelé compte à terme, permet de placer une somme d’argent sur une durée et avec un taux d’intérêt à l’avance (6,5 à 7% pour l’Ipres). L’avantage de cette formule est l’absence de risque car tout est défini à l’avance. Mais, si on récupère son argent avant l’arrivée à l’échéance du dépôt à terme, le dépôt ne sera pas rémunéré et l’on perd les intérêts qu’on aurait dû récolter.
Bachir FOFANA
Seulement, les raisons de ce recul de l’Etat résident plus dans les refus des banques d’ « avaliser la procédure » que dans la préservation du patrimoine des retraités. En effet, selon un de nos interlocuteurs d’une banque de la place, « ce sont les banques qui ont refusé de cautionner l’opération ». Ce refus des banques s’explique, à en croire toujours notre interlocuteur, par le fait que « lever 30 milliards de fonds pourrait déteindre dans le fonctionnement des institutions financières ». Pour lui, « cela risque de créer un problème de liquidités » du fait de l’importance de la somme. En plus, « l’Ipres risquait de perdre dans cette opération » parce qu’elle devait renoncer aux intérêts que devaient lui rapporter les dépôts à terme. En effet, le dépôt à terme, encore appelé compte à terme, permet de placer une somme d’argent sur une durée et avec un taux d’intérêt à l’avance (6,5 à 7% pour l’Ipres). L’avantage de cette formule est l’absence de risque car tout est défini à l’avance. Mais, si on récupère son argent avant l’arrivée à l’échéance du dépôt à terme, le dépôt ne sera pas rémunéré et l’on perd les intérêts qu’on aurait dû récolter.
Bachir FOFANA
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