Le passage du député Ousmane Sonko au pupitre a secoué l'Assemblée nationale lors des plénières pour l'examen du projet de loi de finances 2020. Le leader de Pastef a carrément brocardé l'Hémicycle qu'il considère comme une "zone de non-droit budgétaire" ouverte à tous les crimes jusque "probablement au blanchiment de drogue évoqué par un député".
Ce passage de son discours n'a pas plu au député Cheikh Tidiane Gadio, qui a invité son collègue à plus de responsabilité avant "de désacraliser une institution comme l'Assemblée nationale". Selon le leader du MPCL, qui a rejoint la coalition présidentielle après son élargissement de prison aux Etats-Unis où il a été arrêté pour corruption, "Notre sous-région traverse des moments difficiles au plan sécuritaire. Mesurer les mots que nous utilisons doit nous amener à faire très attention dans nos discours. Aujourd'hui dans la soirée ou demain, la presse peut titrer qu'un député réputé sérieux et crédible a révélé que le trafic de drogue est entré à l'Assemblée nationale. C'est une polémique qui n'est pas bonne pour l'image du Sénégal".
Gadio de poursuivre avec sa leçon de morale du jour: "A mon avis, critiquer ne veut pas dire en français, discréditer. Ce n'est pas bon de discréditer nos institutions. Notre frère (Ousmane Sonko) est un compatriote que nous respectons. Mais ire que la drogue est peut-être entrée à l'Assemblée nationale. Si la presse reprend ça, c'est une catastrophe pour notre pays et je pense que chacun doit revoir son discours et sa manière de présenter les problèmes".
Ce passage de son discours n'a pas plu au député Cheikh Tidiane Gadio, qui a invité son collègue à plus de responsabilité avant "de désacraliser une institution comme l'Assemblée nationale". Selon le leader du MPCL, qui a rejoint la coalition présidentielle après son élargissement de prison aux Etats-Unis où il a été arrêté pour corruption, "Notre sous-région traverse des moments difficiles au plan sécuritaire. Mesurer les mots que nous utilisons doit nous amener à faire très attention dans nos discours. Aujourd'hui dans la soirée ou demain, la presse peut titrer qu'un député réputé sérieux et crédible a révélé que le trafic de drogue est entré à l'Assemblée nationale. C'est une polémique qui n'est pas bonne pour l'image du Sénégal".
Gadio de poursuivre avec sa leçon de morale du jour: "A mon avis, critiquer ne veut pas dire en français, discréditer. Ce n'est pas bon de discréditer nos institutions. Notre frère (Ousmane Sonko) est un compatriote que nous respectons. Mais ire que la drogue est peut-être entrée à l'Assemblée nationale. Si la presse reprend ça, c'est une catastrophe pour notre pays et je pense que chacun doit revoir son discours et sa manière de présenter les problèmes".
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