« Les producteurs de Podor perdent annuellement 5 milliards de francs CFA, soit un taux de 30% des produits de leurs récoltes », lit-on dans le rapport d’une étude réalisée et présentée, mardi, par l’Institut prospective agricole et rurale (IPAR) lors d’une journée de restitution.
La présentation de l’étude a réuni près d’une centaine d’acteurs autour d’un atelier de partage et de validation sur le thème : « Les pertes post récoltes et les besoins en infrastructures de conservation et de stockage des produits halieutiques du département de Podor ».
L’étude, réalisée par l’IPAR, a été commanditée par la commune de Fanaye, « après constat de nombreuses complaintes des producteurs », a fait savoir Aliou Gaye, qui s’exprimait lors de la cérémonie d’ouverture.
« Plus de la moitié des pertes, 17%, soit 2, 5 milliards de francs CFA, est subie par les producteurs de l’arrondissement de Thillé Boubacar [Fanaye et Ndiayène Pendao] », a précisé M. Gaye, soulignant que « les mêmes pertes sont notées chez les éleveurs, obligés de déverser le lait en hivernage”. “Les pêcheurs, quant à eux, font face à un manque de matériel et d’équipement », a-t-il indiqué.
Selon lui, ces pertes sont occasionnées par « de nombreuses contraintes enregistrées depuis le démarrage de la campagne, à savoir le financement, le manque d’équipement et de matériel de récolte et de conservation ».
La présentation de l’étude a réuni près d’une centaine d’acteurs autour d’un atelier de partage et de validation sur le thème : « Les pertes post récoltes et les besoins en infrastructures de conservation et de stockage des produits halieutiques du département de Podor ».
L’étude, réalisée par l’IPAR, a été commanditée par la commune de Fanaye, « après constat de nombreuses complaintes des producteurs », a fait savoir Aliou Gaye, qui s’exprimait lors de la cérémonie d’ouverture.
« Plus de la moitié des pertes, 17%, soit 2, 5 milliards de francs CFA, est subie par les producteurs de l’arrondissement de Thillé Boubacar [Fanaye et Ndiayène Pendao] », a précisé M. Gaye, soulignant que « les mêmes pertes sont notées chez les éleveurs, obligés de déverser le lait en hivernage”. “Les pêcheurs, quant à eux, font face à un manque de matériel et d’équipement », a-t-il indiqué.
Selon lui, ces pertes sont occasionnées par « de nombreuses contraintes enregistrées depuis le démarrage de la campagne, à savoir le financement, le manque d’équipement et de matériel de récolte et de conservation ».
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