Les informations souvent contenues dans les mémorandums des populations riveraines sont des plus alarmantes. Des citoyens qui souffrent de « douleurs thoraciques, sont sujettes à des toux persistantes, des cas de troubles de la vision décelés ainsi que des douleurs épigastriques, des céphalées, des maux de tête ». Sans compter « les cas de diarrhées et de vomissements chez les enfants ». Quid de la récurrence des infections respiratoires aigues et des cas d’avortement spontané et de la mortalité néonatale. L’environnement ne se porte pas mieux.
La faune et la flore subissent les effets de cette pollution. Demba Diouf Fall, point focal de la coalition « Publiez ce que vous payez », se veut précis à ce sujet. Selon lui, « la pollution provenant des Ics a détruit les exploitations agricoles des villages environnants. Pis, l’élevage est presque inexistant. Nous ne pouvons plus élever. Il n’y a plus de poules encore moins de coqs qui traînent dans le village. Ces espèces meurent comme des mouches à cause de la pollution ».
Un constat est largement partagé par Gorgui Kâ, membre de l’association Paix et Solidarité Mboro-Khondio. Il considère que son village, Khondio, est transformé en « enfer terrestre par les ICS ». Et de poursuivre : « malgré le déficit d’études d’impact des ICS sur l’environnement de Mboro et des villages environnants, il est évident que sa présence dans ce milieu est source de diverses nuisances. Et ce qui est évident et constaté, c’est que les ICS constituent un réel facteur de pollution atmosphérique mais aussi, marine ». Il renseigne que « de grandes quantités de résidus d’acide sulfuro-phosphatique appelée ‘’jus fluo’’, sont déversées à la mer et sur la plage de Khondio. Ces résidus sont visiblement un danger pour la santé humaine et animal en raison de la pollution de l’environnement et des infiltrations de la nappe phréatique ».
Pis, remarque-t-il, « le transport de ces résidus par des camions citernes de 12 mètres cube se fait sur une piste en mauvais état. Ce qui représente un grand risque d’accident pour la population surtout les enfants qui empruntent cette piste chaque jour pour aller à l’école ». Toutes nuisances entre autres qui sont loin de connaître leur épilogue. Elles risquent même de s’empirer avec la mise en service de la nouvelle centrale à charbon que ladite entreprise vient d’acquérir. Qui a besoin d’une quantité énorme d’eau pour fonctionner. Pour dire que la nappe phréatique va être sérieusement pompée au grand dam des populations.
Que dire des émissions de gaz à effet de serre qui participent au réchauffement climatique et, par voie de conséquence, à la détérioration de l’environnement avec le réchauffement de climatique ? À y regarder de près, toutes les collectivités locales qui abritent des industries extractives ne vivent que des externalités négatives que sont la pollution, le sous-emploi, la dégradation de leur environnement entre autres nuisances et tant d’autres. Et en contre partie, il n’y a aucune retombée positive.
Le Témoin
La faune et la flore subissent les effets de cette pollution. Demba Diouf Fall, point focal de la coalition « Publiez ce que vous payez », se veut précis à ce sujet. Selon lui, « la pollution provenant des Ics a détruit les exploitations agricoles des villages environnants. Pis, l’élevage est presque inexistant. Nous ne pouvons plus élever. Il n’y a plus de poules encore moins de coqs qui traînent dans le village. Ces espèces meurent comme des mouches à cause de la pollution ».
Un constat est largement partagé par Gorgui Kâ, membre de l’association Paix et Solidarité Mboro-Khondio. Il considère que son village, Khondio, est transformé en « enfer terrestre par les ICS ». Et de poursuivre : « malgré le déficit d’études d’impact des ICS sur l’environnement de Mboro et des villages environnants, il est évident que sa présence dans ce milieu est source de diverses nuisances. Et ce qui est évident et constaté, c’est que les ICS constituent un réel facteur de pollution atmosphérique mais aussi, marine ». Il renseigne que « de grandes quantités de résidus d’acide sulfuro-phosphatique appelée ‘’jus fluo’’, sont déversées à la mer et sur la plage de Khondio. Ces résidus sont visiblement un danger pour la santé humaine et animal en raison de la pollution de l’environnement et des infiltrations de la nappe phréatique ».
Pis, remarque-t-il, « le transport de ces résidus par des camions citernes de 12 mètres cube se fait sur une piste en mauvais état. Ce qui représente un grand risque d’accident pour la population surtout les enfants qui empruntent cette piste chaque jour pour aller à l’école ». Toutes nuisances entre autres qui sont loin de connaître leur épilogue. Elles risquent même de s’empirer avec la mise en service de la nouvelle centrale à charbon que ladite entreprise vient d’acquérir. Qui a besoin d’une quantité énorme d’eau pour fonctionner. Pour dire que la nappe phréatique va être sérieusement pompée au grand dam des populations.
Que dire des émissions de gaz à effet de serre qui participent au réchauffement climatique et, par voie de conséquence, à la détérioration de l’environnement avec le réchauffement de climatique ? À y regarder de près, toutes les collectivités locales qui abritent des industries extractives ne vivent que des externalités négatives que sont la pollution, le sous-emploi, la dégradation de leur environnement entre autres nuisances et tant d’autres. Et en contre partie, il n’y a aucune retombée positive.
Le Témoin
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