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Port Autonome de Dakar : l’UTPS dénonce des "pratiques corruptives" au niveau des services de la Douane



L'Union des transitaires patriotes du Sénégal (UTPS) dénonce les « actes corruptifs au niveau des services de la Douane ». Sur le plateau de MidiKeng, Ibrahima Khalil Diène, le chargé de communication du syndicat soutient que les douaniers ont fini par imposer aux transitaires, une lecture qui leur est propre de la loi.
 
Selon lui, les « transitaires n'ont pas d'autres choix que de se plier pour travailler ». À ce niveau, il explique le « taux de réduction de 35 % appliqué sur les KKB, véhicules importés des Etats- Unis ».
 
Selon lui, il y a une discrimination sur l'application de cette mesure. Ils soutiennent qu'en « raison de copinage et de complicité entre certains douaniers et des transitaires. Il y en a qui bénéficient d'une réduction de 45 % sur les biens importés », a-t-il révélé.
 
Revenant sur la taxe du Travail Supplémentaire (TS), il soutient que cette taxe était payée pour compenser les heures de travail supplémentaire. Selon lui du moment que « l'escorte est payée, ce payement n'avait pas sa raison d'être ».
 
Il explique que c'est le « programme de modernisation de l'administration des douanes qui institue une taxe de 2 % sur les biens importés, qui prend en charge ces heures supplémentaires ».
 
Ibrahima Khalil Diène affirme que « l'administration sénégalaise est de nature corrompue. La corruption existe partout, que ça soit au niveau de la Douanes, des services des impôts et des transitaires y compris », précise-t-il.
 
En plus, Ibrahima Khalil Diène considère que certaines situations appliquées en violation des règles douanières, s'imposent aux transitaires de manière passive.
 
Il estime en outre que certaines amendes ne sont pas justes. À titre d'exemple, il fait état d'une panne technique d'un véhicule indépendamment de leur volonté et le fait de se tromper lors des déclarations des marchandises.
 
« C'est nous qui faisons rentrer de l'argent dans les caisses du trésor. Si on s'arrêtait 2 jours, il n’y aurait pas d'argent. Et je rappelle que l'administration des Douanes supporte 40 % du budget de l'Etat », révèle-t-il.
 
Il appelle à de larges concertations entre les acteurs. En ce sens, Ibrahima Khalil Diène soutient « qu'il est temps d'assainir notre milieu ».

Daouda Diouf

Jeudi 8 Août 2024 - 16:40


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