Cette feuille de route devrait être appliquée par un gouvernement d’union nationale. Car le contexte a changé explique le Premier ministre : « Le feu de la polarisation partisane est en train de baisser d’intensité. Il est désormais possible de former un gouvernement d’union nationale. Nous avons convenu, le président et moi, d’engager les consultations avec toutes les parties concernées afin que toutes les énergies soient tendues vers le même idéal. »
Cet idéal, c’est celui d’un Mali digne et uni. Pour cela, Cheik Modibo Diarra demande, une nouvelle fois, un appui aux pays amis, notamment pour restructurer l’armée. La question de l’ex-junte militaire, dont la dissolution effective est réclamée par le Conseil de paix et de sécurité de l’Union africaine, n’a pas été évoquée.
Le Premier ministre a en revanche donné des nouvelles de Dioncounda Traoré : « Le président a un moral d’acier », dit-il, « et une irrésistible envie de revenir au pays ».
Cheik Modibo Diarra est attendu ce mardi au Burkina Faso – le président burkinabè Blaise Compaoré est médiateur dans cette crise malienne.
Source: RFI