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Pour percer le marché mondial, le Sénégal s'attache les services de l'OMC

Evaluer les besoins et priorités en matière de facilitation des échanges pour le Sénégal et en faire des propositions concrètes en vue de leur prise en compte dans les modalités de négociations à l’Organisation Mondiale du Commerce (OMC), est le but de l’atelier qui s’est ouvert ce lundi 15 juin 2009 à Dakar.



Amadou Niang ,ministre du commerce sénégalais
Amadou Niang ,ministre du commerce sénégalais
En effet, cet atelier qui réunit des experts facilitateurs de l’OMC et des acteurs économiques du Sénégal, entre dans le cadre d’un programme d’assistance technique et de renforcement des capacités des cadres sénégalais.

L’atelier vise à aider les acteurs impliqués à mieux maîtriser les règles et procédures en matière de facilitation des échanges. Ainsi, l’évaluation des besoins va permettre une meilleure circulation des biens à l’échelle internationale.

Au sortir de ces cinq jours de réflexion, les participants devraient fournir une évaluation écrite des besoins et priorités du Sénégal, concernant la facilité des échanges en vue de négocier de manière efficace au niveau de l’Organisation Mondial du Commerce.

L’expert de l’OMC de soutenir : «le Sénégal a fait appel aux experts, pour un soutien technique, sur la facilité des échanges. Les négociations visent à accélérer encore le mouvement, la main levée et le dédouanement des marchandises, y compris les marchandises en transit ainsi qu’à accroître l’assistance technique et le renforcement des capacités», a indiqué Brigit Viohl.

Selon le ministre du commerce, Amadou Niang «dans un environnement marqué par la mondialisation, il est nécessaire de prendre en compte les facilitateurs». Ainsi, affirme-t-il, la collaboration entre le Sénégal et l’organisation mondiale du commerce, permet de faciliter les échanges, le commerce extérieur en vue d’avoir les meilleurs marchés mais aussi les meilleurs parts du marché. Il estime, en outre, que «la présence de la douane est nécessaire car, elle justifie les meilleurs moyens pour faciliter les échanges».

Amadou Niang de conclure que c’est dans cette perspective qu’«une assistance technique et une aide au renforcement des capacités sont fournies aux pays en développement et aux pays les moins avancés qui en font la demande, pour les aider à participer pleinement aux négociations et à en tirer profit».

Ndèye Maty Diagne

Lundi 15 Juin 2009 - 15:58


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