En cette période hivernale, nombreux sont les Français qui, victimes d’un rhume, vont se tourner vers des médicaments disponibles en vente libre dans n’importe quelle pharmacie. Rien d’étonnant à cela. Mais cela ne serait pas une si bonne idée, selon le magazine 60 millions de consommateurs qui accuse certains de ces médicaments d'être inefficaces voire potentiellement dangereux.
Plus particulièrement, ces médicaments auraient plusieurs effets secondaires et des contre-indications qui ne seraient pas assez pris en compte par les consommateurs. "Un bon nombre d'entre eux, notamment parmi les plus vendus, n'ont pas leur place en automédication car leurs contre-indications et risques d'effets indésirables sérieux sont trop nombreux", explique le journal dans son numéro de février 2014. Il est vrai que les personnes qui ont un rhume ne se posent pas tout le temps la question de savoir si des interactions médicamenteuses sont à craindre, surtout avec des médicaments jugés anodins. Et les pharmaciens, pourtant censés se renseigner sur les antécédents du patient, ne posent pas souvent les questions nécessaires pour délivrer ce type de médicaments en toute tranquillité. Aussi, d'après 60 millions de consommateurs, ils devraient être soumis à une prescription médicale. Les médicaments à éviter Selon La Dépêche du midi, qui a eu accès à l'enquête, 14 médicaments sont à éviter. Il s’agit tout simplement des plus vendus. Tout d’abord ceux à base d’antihistaminiques : Humex Lib®, Drill Rhume et Fervex sans sucre qui sont contre-indiqués dans certains glaucomes et en cas de troubles urinaires d'origine prostatique et qui entraînent des risques de somnolence (outre les risques de troubles visuels, palpitations, troubles de la mémoire ou de la concentration, confusion, vertiges, hallucinations…). De même, Rhinédrine rhume et Hexarhume sont jugés inutiles et risqués (le second contient un antihistaminique d'ancienne génération, un vasoconstricteur et un antiseptique "irritant et allergisant"). Toujours parmi les best-sellers sont épinglés Actifed Rhume jour et nuit, Humex Rhume, DolirhumePro, ActifedRhume, Dolirhume et Rhumagrip qui "exposent à des risques d'AVC ou neurologiques sévères" (la balance bénéfices-risques leur est défavorable). Quant à RhinAdvil rhume, Nurofen rhume et Rhinureflex, qui contient de l'ibuprofène, ils sont susceptibles de provoquer des troubles digestifs, des ulcères à l'estomac ou encore des troubles dermatologiques. Une alerte déjà émise Reste que ce n'est pas la première fois qu'une mise en garde est émise envers ces médicaments. C'est même régulièrement le cas. Il y a deux ans, l’ANSM (Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé) avait signalé "une persistance des effets indésirables cardiovasculaires et neurologiques, exceptionnels mais graves". Elle avait alors appelé les consommateurs à prêter grandement attention aux effets indésirables qui sont clairement mentionnés et consultables sur le site de l'agence. La même année, le service de Pharmacovigilance du CHU de Toulouse, dirigé par le Pr Jean-Louis Montastruc avait également lancé une alerte dans son bulletin d'information au sujet des médicaments anti-nez bouché qui contiennent des vasoconstricteurs. Ces produits sont d’autant plus à déconseiller que, comme le souligne l’ANSM, un rhume se guérit sans aucun traitement en environ une semaine (ou en 7 jours avec traitement !). De plus, il existe des méthodes efficaces et plus naturelles pour se débarrasser de son rhume comme les lavages de nez au sérum physiologique ou à l'eau de mer, a indiqué sur Europe 1 la représentante des Pharmaciens en colère.
Plus particulièrement, ces médicaments auraient plusieurs effets secondaires et des contre-indications qui ne seraient pas assez pris en compte par les consommateurs. "Un bon nombre d'entre eux, notamment parmi les plus vendus, n'ont pas leur place en automédication car leurs contre-indications et risques d'effets indésirables sérieux sont trop nombreux", explique le journal dans son numéro de février 2014. Il est vrai que les personnes qui ont un rhume ne se posent pas tout le temps la question de savoir si des interactions médicamenteuses sont à craindre, surtout avec des médicaments jugés anodins. Et les pharmaciens, pourtant censés se renseigner sur les antécédents du patient, ne posent pas souvent les questions nécessaires pour délivrer ce type de médicaments en toute tranquillité. Aussi, d'après 60 millions de consommateurs, ils devraient être soumis à une prescription médicale. Les médicaments à éviter Selon La Dépêche du midi, qui a eu accès à l'enquête, 14 médicaments sont à éviter. Il s’agit tout simplement des plus vendus. Tout d’abord ceux à base d’antihistaminiques : Humex Lib®, Drill Rhume et Fervex sans sucre qui sont contre-indiqués dans certains glaucomes et en cas de troubles urinaires d'origine prostatique et qui entraînent des risques de somnolence (outre les risques de troubles visuels, palpitations, troubles de la mémoire ou de la concentration, confusion, vertiges, hallucinations…). De même, Rhinédrine rhume et Hexarhume sont jugés inutiles et risqués (le second contient un antihistaminique d'ancienne génération, un vasoconstricteur et un antiseptique "irritant et allergisant"). Toujours parmi les best-sellers sont épinglés Actifed Rhume jour et nuit, Humex Rhume, DolirhumePro, ActifedRhume, Dolirhume et Rhumagrip qui "exposent à des risques d'AVC ou neurologiques sévères" (la balance bénéfices-risques leur est défavorable). Quant à RhinAdvil rhume, Nurofen rhume et Rhinureflex, qui contient de l'ibuprofène, ils sont susceptibles de provoquer des troubles digestifs, des ulcères à l'estomac ou encore des troubles dermatologiques. Une alerte déjà émise Reste que ce n'est pas la première fois qu'une mise en garde est émise envers ces médicaments. C'est même régulièrement le cas. Il y a deux ans, l’ANSM (Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé) avait signalé "une persistance des effets indésirables cardiovasculaires et neurologiques, exceptionnels mais graves". Elle avait alors appelé les consommateurs à prêter grandement attention aux effets indésirables qui sont clairement mentionnés et consultables sur le site de l'agence. La même année, le service de Pharmacovigilance du CHU de Toulouse, dirigé par le Pr Jean-Louis Montastruc avait également lancé une alerte dans son bulletin d'information au sujet des médicaments anti-nez bouché qui contiennent des vasoconstricteurs. Ces produits sont d’autant plus à déconseiller que, comme le souligne l’ANSM, un rhume se guérit sans aucun traitement en environ une semaine (ou en 7 jours avec traitement !). De plus, il existe des méthodes efficaces et plus naturelles pour se débarrasser de son rhume comme les lavages de nez au sérum physiologique ou à l'eau de mer, a indiqué sur Europe 1 la représentante des Pharmaciens en colère.
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