Pr. Babacar Guèye : "Que ma personne ne soit pas un sujet de crispation"

L’opposition avait fait de sa personne une obligation pour accepter tout dialogue politique avec les hommes du Pouvoir. Mais, dans un entretien qu’il a accordé à nos confrères du journal «Le Quotidien», le Professeur Babacar Guèye ne souhaite pas que sa personne soit un sujet de crispation. «Il ne faut pas que ma personne soit un sujet de crispation», a indiqué M. Guèye.

«Ma personne n’est pas le plus important», sonne le Constitutionnaliste qui ajoute : «l’important, c’est qu’il ait un dialogue pour éviter des troubles dans notre pays».
«C’est frai que Bennoo (coalition regroupe au sein de l’opposition) avait proposé mon nom pour faire cette médiation en se fondant sur la première médiation que j’avais eu à diriger et qui avait abouti à la rédaction de la Commission électorale nationale autonome (CENA)», explique le juriste.

C’est fort de cette expérience, raconte-t-il que l’opposition avait pensé qu’il pouvait faire l’affaire. «Maintenant, si le Président de la République n’agréé pas cette proposition, libre à lui d’en faire une autre», plaide le juriste qui fait savoir que Bennoo ne l’a pas saisi quand il préposé son nom à Me Wade. «(…). Je n’ai pas été saisi ; j’imagine que les leaders de Bennoo n’ont pas à me saisir», a confié le Professeur qui souligne que si l’opposition l’avait saisi, il lui aurait dit de répondre au dialogue et d’aller jusqu’au bout.

«Sur le plan pédagogique, il serait beaucoup plus intéressant de répondre à l’appel du dialogue pour voir un peu ce que le Président allait faire parce que ce n’est pas le premier rappel», relate le Professeur Babacar Guèye.