Le candidat Me Augustin Senghor ne perd pas de temps dans la conquête de la Présidence de la Confédération Africaine de Football. Le Président de la Fédération Sénégalaise de Football a lancé, ce samedi 23 Janvier à Praia dans la capitale cap verdienne, sa campagne et a en profité pour dévoiler son programme. Un programme axé autour de 4 axes prioritaires et 11 engagements afin de rendre la CAF « plus crédible », « plus forte » et « plus performante » puis de faire du football africain, « l’avenir du football mondial ». Une tache à la hauteur de Me Senghor selon le journaliste Mbaye Jacques Diop. « Il connait les rouages du football, le monde du football pour avoir été longtemps dans la périphérie. Il comprends les enjeux et les chantiers qui peuvent redorer le blason du football africain » affirme-t-il.
Convaincu que la « CAF est au bord de la rupture » à cause de plusieurs difficultés qui le minent, Me Augustin Senghor entend engager très rapidement, s’il est élu, plusieurs actions urgentes dont la réforme administrative de la structure faitière du football africain, la professionnalisation des clubs ainsi que la lancinante question de la mobilisation des ressources financières. Pour y arriver, Sensei Yatma Lo, journaliste chroniqueur à la RTS1, suggère à son compatriote de se reposer sur son expérience à la tête de l’Us Gorée et de la FSF. « Il est assez intelligent. Ce qu’il a fait au niveau de Gorée, il l’a répété au niveau de la Fédération Sénégalaise de Football, c’est en miniature qu’il faudra répéter au niveau de la CAF en ayant une équipe soudée, des gens avec qui il faut se concerter » fait-il savoir. Son confrère Salif Diallo dresse les chantiers abyssaux qui attendent le prochain Président de la CAF, potentiellement Me Augustin Senghor : « il y a beaucoup de soucis par rapport à la médiatisation des compétitions africaines, la vente des droits d’image, la formation des techniciens et des joueurs, la recherche de dividendes, le marketing…un chantier immense ».
Mais pour nos trois interlocuteurs, le profil et le programme ne suffisent pas seuls et il lui faudra battre campagne pour obtenir plus de voix que ses adversaires. « Il va falloir sillonner un peu l’Afrique parce que c’est important. Il va falloir débourser beaucoup d’argent, avoir l’appui du ministère des Affaires étrangères du Sénégal, du Président de la République pour arriver à ce niveau » d’après Yatma Lo. Avec son programme « excellent et bien présenté » de l’avis de Salif Diallo, il lui reste maintenant à expliquer et convaincre les gens de sa faisabilité pour le football africain. Mbaye Jacques Diop renchérit et estime qu’il ne doit pas « se focaliser sur ses adversaires ». « Il a une profession de foi, un programme qu’il est en train de dérouler. Le plus important pour lui c’est de montrer ce qu’il peut faire et ce qu’il doit faire pour la CAF au cas où il sera élu » nous confie-t-il.
En attendant l’élection du président de la Confédération africaine de football (CAF) prévue le 12 mars prochain à Rabat, tous s’accorde à dire que Me Augustin Senghor a toutes ses chances et doit ainsi maintenir le ton de son discours actuel qui se veut fédérateur pour le bien du football africain.
Convaincu que la « CAF est au bord de la rupture » à cause de plusieurs difficultés qui le minent, Me Augustin Senghor entend engager très rapidement, s’il est élu, plusieurs actions urgentes dont la réforme administrative de la structure faitière du football africain, la professionnalisation des clubs ainsi que la lancinante question de la mobilisation des ressources financières. Pour y arriver, Sensei Yatma Lo, journaliste chroniqueur à la RTS1, suggère à son compatriote de se reposer sur son expérience à la tête de l’Us Gorée et de la FSF. « Il est assez intelligent. Ce qu’il a fait au niveau de Gorée, il l’a répété au niveau de la Fédération Sénégalaise de Football, c’est en miniature qu’il faudra répéter au niveau de la CAF en ayant une équipe soudée, des gens avec qui il faut se concerter » fait-il savoir. Son confrère Salif Diallo dresse les chantiers abyssaux qui attendent le prochain Président de la CAF, potentiellement Me Augustin Senghor : « il y a beaucoup de soucis par rapport à la médiatisation des compétitions africaines, la vente des droits d’image, la formation des techniciens et des joueurs, la recherche de dividendes, le marketing…un chantier immense ».
Mais pour nos trois interlocuteurs, le profil et le programme ne suffisent pas seuls et il lui faudra battre campagne pour obtenir plus de voix que ses adversaires. « Il va falloir sillonner un peu l’Afrique parce que c’est important. Il va falloir débourser beaucoup d’argent, avoir l’appui du ministère des Affaires étrangères du Sénégal, du Président de la République pour arriver à ce niveau » d’après Yatma Lo. Avec son programme « excellent et bien présenté » de l’avis de Salif Diallo, il lui reste maintenant à expliquer et convaincre les gens de sa faisabilité pour le football africain. Mbaye Jacques Diop renchérit et estime qu’il ne doit pas « se focaliser sur ses adversaires ». « Il a une profession de foi, un programme qu’il est en train de dérouler. Le plus important pour lui c’est de montrer ce qu’il peut faire et ce qu’il doit faire pour la CAF au cas où il sera élu » nous confie-t-il.
En attendant l’élection du président de la Confédération africaine de football (CAF) prévue le 12 mars prochain à Rabat, tous s’accorde à dire que Me Augustin Senghor a toutes ses chances et doit ainsi maintenir le ton de son discours actuel qui se veut fédérateur pour le bien du football africain.
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