L’acte même de présentation de cette candidature, parrainée par l’Etat du Sénégal et au premier chef par le Président de la République est un fait en soi inédit depuis l’avènement de l’Alternance. En effet, pour la première fois depuis 2000, notre pays brigue officiellement un poste dans une instance africaine. Tout le monde garde à l’esprit les nombreuses critiques formulées contre le Président WADE à cause de son refus obstiné de vouloir placer vaille que vaille ses compatriotes à la tête des organisations sous régionales ou continentales. Ces refus, nous le savons, s’expliquent essentiellement par l’esprit dans les institutions qui nous sont communes.
C’est cette logique qui a présidé à la nomination, malgré les nombreuses candidatures panafricaniste qui habite Me WADE et selon lequel n’importe quel africain, pourvu qu’il soit compétent devrait pouvoir occuper n’importe quel poste de direction sénégalaises, d’un ressortissant étranger à la direction du Secrétariat Intérimaire pour la mise en œuvre du volet environnement du NEPAD, créé pourtant par le Chef de l’Etat et installé à Dakar.
En évitant d’entrer en concurrence avec les autres pays africains dans le course aux postes de prestige, le Président WADE, depuis son accession au pouvoir a ainsi marqué une distance suffisante par rapport à l’égocentrisme et à une certaine boulimie qui furent nôtres et affirmé sa disponibilité à bâtir une Afrique unie où le Chefs d’Etat pourraient enfin renoncer à certaines parties de leurs pouvoirs désormais confiées à une Autorité Politique continentale.
A la lumière de ce qui précède, il apparait que la présentation d’une candidature sénégalaise à la tête de la Commission de la CEDEAO vient à son heure, ainsi qu’en témoignent nombre de responsables politiques (Chefs d’Etat et Ministres) des autres pays qui se sont empressés de garantir leur soutien à notre pays.
Qui plus est, le candidat de la République du Sénégal, Expert Comptable de profession, Ministre chargé de l’Intégration Africaine de 2004 à 2007, envoyé spécial du Chef de l’Etat dans le cadre de la gestion de plusieurs dossiers sensibles à l’échelle sous régionale ou continentale et Représentant Personnel du Président de la République dans les instances de l’Union Africaine/NEPAD de 2001 à 2009, dispose de la formation et de l’expérience nécessaires pour occuper ce poste.
Tous ceux qui, entre 2004 et 2007, ont assisté aux Conseils des Ministres chargés de l’Intégration Africaine et aux Sommets des Chefs d’Etat et de Gouvernement de la Communauté au siège de la CEDEAO à Abuja ou ailleurs ainsi qu’aux réunions statutaires de la BIDC, du Comité Directeur du NEPAD ont pu apprécier la pertinence de ses contributions dans tous les domaines relatifs à l’intégration et de notre sous-région et de l’Afrique: - de la libre circulation des personnes et des biens, de la levée des barrières non tarifaires dans notre espace et du marché commun ouest africain, - la rigueur de ses propositions touchant la gestion interne de la Commission de la CEDEAO et le souci d’efficacité diplomatique qui a marqué sa vision du partenariat entre la Communauté et les autres Régions d‘Afrique et du monde.
Sans parler de sa parfaite connaissance des Grands Dossiers relatifs aux secteurs prioritaires de l’émergence économique du continent, connaissance dont peuvent témoigner à souhait les hauts responsables qui siègent, depuis 2001 dans les structures du NEPAD, le Forum pour le Partenariat avec l’Afrique ainsi que les instances de décision économiques de l’Union Africaine où il a eu, à de nombreuses occasions, à représenter le Président de la République .
Que Abdou Aziz SOW ait eu à gérer de manière discrète les nombreux dossiers économiques et de politique étrangère pour le compte de notre pays ou qu’il soit un proche du Président Abdoulaye WADE ne peuvent, en aucun cas, constituer un handicap pour son élection à la présidence d la Commission de la CEDEAO. Il s’agit là plutôt d’atouts majeurs car le poste que sollicite actuellement le Sénégal nécessite efficacité discrète et écoute de ceux qui déterminent la politique de leurs nations respectives en matière de développement et, bien entendu, d’intégration régionale.
Au demeurant, ce qui est en jeu ici, c’est certes le retour du Sénégal sur la scène ouest africaine et la réaffirmation de notre leadership au niveau des instances africaines et mondiales, mais aussi et surtout la recherche de l’efficacité dans la mise en œuvre des politiques d’intégration. Abdou Aziz SOW est le premier candidat présenté par le Sénégal de l’Alternance, d’autres compatriotes entreront bientôt en lice pour d’autres postes.
Cessons donc d’agir en pourfendeurs ; refusons de céder à la critique non constructive. Mobilisons- nous plutôt autour du candidat de notre pays, ou, à défaut, souhaitons lui bonne chance. Pour le bien du Sénégal et de la Communauté ouest-africaine.
Médoune SECK Directeur Administratif et Financier
Réseau Interafricain pour les Femmes, Médias, Genre et Développement
ONG FAMEDEV
Smedoune2003@yahoo.fr
C’est cette logique qui a présidé à la nomination, malgré les nombreuses candidatures panafricaniste qui habite Me WADE et selon lequel n’importe quel africain, pourvu qu’il soit compétent devrait pouvoir occuper n’importe quel poste de direction sénégalaises, d’un ressortissant étranger à la direction du Secrétariat Intérimaire pour la mise en œuvre du volet environnement du NEPAD, créé pourtant par le Chef de l’Etat et installé à Dakar.
En évitant d’entrer en concurrence avec les autres pays africains dans le course aux postes de prestige, le Président WADE, depuis son accession au pouvoir a ainsi marqué une distance suffisante par rapport à l’égocentrisme et à une certaine boulimie qui furent nôtres et affirmé sa disponibilité à bâtir une Afrique unie où le Chefs d’Etat pourraient enfin renoncer à certaines parties de leurs pouvoirs désormais confiées à une Autorité Politique continentale.
A la lumière de ce qui précède, il apparait que la présentation d’une candidature sénégalaise à la tête de la Commission de la CEDEAO vient à son heure, ainsi qu’en témoignent nombre de responsables politiques (Chefs d’Etat et Ministres) des autres pays qui se sont empressés de garantir leur soutien à notre pays.
Qui plus est, le candidat de la République du Sénégal, Expert Comptable de profession, Ministre chargé de l’Intégration Africaine de 2004 à 2007, envoyé spécial du Chef de l’Etat dans le cadre de la gestion de plusieurs dossiers sensibles à l’échelle sous régionale ou continentale et Représentant Personnel du Président de la République dans les instances de l’Union Africaine/NEPAD de 2001 à 2009, dispose de la formation et de l’expérience nécessaires pour occuper ce poste.
Tous ceux qui, entre 2004 et 2007, ont assisté aux Conseils des Ministres chargés de l’Intégration Africaine et aux Sommets des Chefs d’Etat et de Gouvernement de la Communauté au siège de la CEDEAO à Abuja ou ailleurs ainsi qu’aux réunions statutaires de la BIDC, du Comité Directeur du NEPAD ont pu apprécier la pertinence de ses contributions dans tous les domaines relatifs à l’intégration et de notre sous-région et de l’Afrique: - de la libre circulation des personnes et des biens, de la levée des barrières non tarifaires dans notre espace et du marché commun ouest africain, - la rigueur de ses propositions touchant la gestion interne de la Commission de la CEDEAO et le souci d’efficacité diplomatique qui a marqué sa vision du partenariat entre la Communauté et les autres Régions d‘Afrique et du monde.
Sans parler de sa parfaite connaissance des Grands Dossiers relatifs aux secteurs prioritaires de l’émergence économique du continent, connaissance dont peuvent témoigner à souhait les hauts responsables qui siègent, depuis 2001 dans les structures du NEPAD, le Forum pour le Partenariat avec l’Afrique ainsi que les instances de décision économiques de l’Union Africaine où il a eu, à de nombreuses occasions, à représenter le Président de la République .
Que Abdou Aziz SOW ait eu à gérer de manière discrète les nombreux dossiers économiques et de politique étrangère pour le compte de notre pays ou qu’il soit un proche du Président Abdoulaye WADE ne peuvent, en aucun cas, constituer un handicap pour son élection à la présidence d la Commission de la CEDEAO. Il s’agit là plutôt d’atouts majeurs car le poste que sollicite actuellement le Sénégal nécessite efficacité discrète et écoute de ceux qui déterminent la politique de leurs nations respectives en matière de développement et, bien entendu, d’intégration régionale.
Au demeurant, ce qui est en jeu ici, c’est certes le retour du Sénégal sur la scène ouest africaine et la réaffirmation de notre leadership au niveau des instances africaines et mondiales, mais aussi et surtout la recherche de l’efficacité dans la mise en œuvre des politiques d’intégration. Abdou Aziz SOW est le premier candidat présenté par le Sénégal de l’Alternance, d’autres compatriotes entreront bientôt en lice pour d’autres postes.
Cessons donc d’agir en pourfendeurs ; refusons de céder à la critique non constructive. Mobilisons- nous plutôt autour du candidat de notre pays, ou, à défaut, souhaitons lui bonne chance. Pour le bien du Sénégal et de la Communauté ouest-africaine.
Médoune SECK Directeur Administratif et Financier
Réseau Interafricain pour les Femmes, Médias, Genre et Développement
ONG FAMEDEV
Smedoune2003@yahoo.fr
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