Docteur en Anglais, spécialisée en linguistique appliquée, Amina Gaye est enseignante-chercheure en anglais de spécialité́ (anglais des affaires, anglais pour les professionnels de la santé, de l’environnement, pour les ingénieurs, etc.) à la Haute école d’économie et de gestion (HEEG) de l’Université Amadou Makhtar Mbow de Diamniadio. Ses activités de recherche portent notamment sur l’analyse des besoins, l’élaboration de programmes d’enseignement et la conception de matériels didactiques.
L’Universitaire livre dans cette tribune les priorités dans l’enseignement supérieur : « Il faut aller vers une mise en œuvre de tout ce qui a été déjà recommandé, notamment dans les assises nationales ».
Ainsi, poursuit –elle : « Je pense que ce sera une mesure à prendre parce que les propositions ont été faites. Il y a eu des assises. Il y a eu la concertation nationale. Les rapports sont là, les recommandations sont là. Je pense que c’est plus dans la mise en œuvre de tout ce qui a été recommandé. D’abord on a vu que beaucoup d’efforts ont été consentis dans la construction d’Universités pour un peu élargir la carte universitaire. Maintenant, on a 8 Universités au Sénégal. Ce sont des efforts qui ne sont pas négligeables. Mais ces constructions-là, on voit que dans la plupart des Universités, n’ont pas été achevées. Il y a un problème d’infrastructures en fait. Ce sont des Universités qui sont là, mais il y a des problèmes. Il n’y a pas assez de salles de cours. Parfois, les étudiants sont obligés de marcher des kilomètres pour aller d’un campus à un autre, d’un département à un autre, d’un building à un autre. Ce sont des travaux qu’il faut achever. Ça doit être dans les priorités des gouvernement à venir ».
Docteur Mamadou Bodian est lui, enseignant- chercheur en sociologie des religions, Université Assane Seck de Ziguinchor.
«Une des priorités fondamentales pour le prochain président sera de permettre aux citoyens d’avoir un pouvoir d’achat leur permettant de vivre décemment ». Et Dr Bodian, de poursuivre : « le pays aujourd’hui, est à la croisée des chemins. Parce que si vous regardez aujourd’hui, la fracture sociale est une réalité entre la capitale et les périphéries. Le taux de chômage a atteint des proportions jamais égalées. Aujourd’hui, le train de vie de l’Etat a pris les ascenseurs au moment où le pouvoir finançait les populations. Si vous regardez aujourd’hui, les complaintes quant à la cherté des factures d’électricité, le coût de la vie sans compter maintenant tous les problèmes liés à la fourniture des services publics. Que ce soit la qualité de l’éducation, aujourd’hui avec des grèves interminables. Le front social est en ébullition. Le Sénégal a du mal à trouver des accords avec les syndicats qui, aujourd’hui sont en train de menacer d’aller en grève. Et si vous allez au niveau des municipalités vous avez vu par exemple que les travailleurs sont en train de faire valoir des revendications. Donc sur tous les fronts on voit que les populations sont en train de poser des revendications ».
La série d’entretien avec les universitaires telle que initiée par Wathi est jugé pédagogique et méthodique. Au-delà, ce catalogue d’idées et même de propositions aiderait bien les candidats à mieux appréhender les problèmes des populations.
L’Universitaire livre dans cette tribune les priorités dans l’enseignement supérieur : « Il faut aller vers une mise en œuvre de tout ce qui a été déjà recommandé, notamment dans les assises nationales ».
Ainsi, poursuit –elle : « Je pense que ce sera une mesure à prendre parce que les propositions ont été faites. Il y a eu des assises. Il y a eu la concertation nationale. Les rapports sont là, les recommandations sont là. Je pense que c’est plus dans la mise en œuvre de tout ce qui a été recommandé. D’abord on a vu que beaucoup d’efforts ont été consentis dans la construction d’Universités pour un peu élargir la carte universitaire. Maintenant, on a 8 Universités au Sénégal. Ce sont des efforts qui ne sont pas négligeables. Mais ces constructions-là, on voit que dans la plupart des Universités, n’ont pas été achevées. Il y a un problème d’infrastructures en fait. Ce sont des Universités qui sont là, mais il y a des problèmes. Il n’y a pas assez de salles de cours. Parfois, les étudiants sont obligés de marcher des kilomètres pour aller d’un campus à un autre, d’un département à un autre, d’un building à un autre. Ce sont des travaux qu’il faut achever. Ça doit être dans les priorités des gouvernement à venir ».
Docteur Mamadou Bodian est lui, enseignant- chercheur en sociologie des religions, Université Assane Seck de Ziguinchor.
«Une des priorités fondamentales pour le prochain président sera de permettre aux citoyens d’avoir un pouvoir d’achat leur permettant de vivre décemment ». Et Dr Bodian, de poursuivre : « le pays aujourd’hui, est à la croisée des chemins. Parce que si vous regardez aujourd’hui, la fracture sociale est une réalité entre la capitale et les périphéries. Le taux de chômage a atteint des proportions jamais égalées. Aujourd’hui, le train de vie de l’Etat a pris les ascenseurs au moment où le pouvoir finançait les populations. Si vous regardez aujourd’hui, les complaintes quant à la cherté des factures d’électricité, le coût de la vie sans compter maintenant tous les problèmes liés à la fourniture des services publics. Que ce soit la qualité de l’éducation, aujourd’hui avec des grèves interminables. Le front social est en ébullition. Le Sénégal a du mal à trouver des accords avec les syndicats qui, aujourd’hui sont en train de menacer d’aller en grève. Et si vous allez au niveau des municipalités vous avez vu par exemple que les travailleurs sont en train de faire valoir des revendications. Donc sur tous les fronts on voit que les populations sont en train de poser des revendications ».
La série d’entretien avec les universitaires telle que initiée par Wathi est jugé pédagogique et méthodique. Au-delà, ce catalogue d’idées et même de propositions aiderait bien les candidats à mieux appréhender les problèmes des populations.
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