Ils sont 22, plus de la moitié des candidats à la présidentielle à désormais donner de la voix. Ce sont les autres, ceux dont on parle moins, que l’on n’entend pas. Unis pour être plus forts, ils s’insurgent contre l’impasse politique et disent vouloir de vraies élections.
Après plusieurs jours de concertation, par la voix de Jean Eugène Vonianihitsy, ils lancent un ultimatum aux trois candidats contestés. Lalao Ravalomanana, Didier Ratsiraka mais surtout Andry Rajoelina ont jusqu’à dimanche, disent-ils, pour débloquer la situation. « A qui la faute ? C’est à cause d’Andry Rajoelina ! S’il persiste dans ces manœuvres dilatoires pour éviter des élections, qu’il parte ! On en a marre ! On parle de la destitution et s’il persiste à rester, c’est tant pis pour lui ! » lance Jean Eugène Vonianihitsy.
Car ces candidats semblent bien remontés. Si certains appellent le Premier ministre à prendre la tête de l’Etat, d’autres songent aux militaires, les hauts gradés, avec lesquels des discussions ont été engagées. La communauté internationale elle aussi, est en ce moment consultée.
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