Dans la lignée d’une campagne écrasée par la force de frappe sans égale du chef de la transition, la journée électorale s’est déroulée dans le calme.
La mobilisation des électeurs pour ce scrutin qui marque le retour à l'ordre constitutionnel après dix-neuf mois de transition pilotée par les militaires a été très forte, avec un taux de participation de 87,21% à 18H30 (17H30 TU), selon le ministère de l'Intérieur. Les « résultats globaux provisoires » seront annoncés ce dimanche à 13h30 (12h30 TU), annonce encore le ministère de l'Intérieur, rapporte l'Agence France presse.
Le dépouillement a débuté dès la fermeture des bureaux de vote et des urnes, comme dans cette école publique Martine Oulabou un quartier proche du centre-ville de Libreville. À l'extérieur de l'école, derrière les fenêtres, des citoyens observent les opérations de dépouillement et notent les résultats au fur et à mesure.
«Je ne veux rien rater», nous confie une observatrice. «Je suis déçu, parce que les deux principaux candidats incarnent la continuité», regrette un électeur
Yves-Laurent Goma
Dans la soirée, la télévision nationale du Gabon a organisé une nuit électorale au cours de laquelle les résultats de tout le pays et même de l’étranger ont été égrainés.
C’était le premier succès selon ceux qui sont allés voter : rompre avec les déchirures causées par chaque scrutin présidentiel dans un système électoral opaque. Les autorités avaient promis qu’il en serait autrement cette fois, et à l’heure de glisser son bulletin dans l’urne de l’école Pilote, Brice Clotaire Oligui Nguema réitérait son engagement pour la transparence, en même temps qu’il se disait « très confiant ». De la ville de Makokou, son seul adversaire de poids, Alain-Claude Bilie-By-Nze, se déclarait « serein » tout en s’inquiétant de cartes d’électeurs non retirées et présentes dans les bureaux, un « facteur potentiel de fraude » selon lui.
Huit jours pour les recours éventuels auprès de la Cour constitutionnelle
Plusieurs candidats ont estimé que leurs représentants n’avaient pas eu accès à certains bureaux. Cela a aussi été le cas par endroit pour les observateurs, mais les plateformes de la société civile assurent que ces incidents ont été vite réglés.
Les candidats mécontents auront huit jours pour saisir la Cour constitutionnelle.
La mobilisation des électeurs pour ce scrutin qui marque le retour à l'ordre constitutionnel après dix-neuf mois de transition pilotée par les militaires a été très forte, avec un taux de participation de 87,21% à 18H30 (17H30 TU), selon le ministère de l'Intérieur. Les « résultats globaux provisoires » seront annoncés ce dimanche à 13h30 (12h30 TU), annonce encore le ministère de l'Intérieur, rapporte l'Agence France presse.
Le dépouillement a débuté dès la fermeture des bureaux de vote et des urnes, comme dans cette école publique Martine Oulabou un quartier proche du centre-ville de Libreville. À l'extérieur de l'école, derrière les fenêtres, des citoyens observent les opérations de dépouillement et notent les résultats au fur et à mesure.
«Je ne veux rien rater», nous confie une observatrice. «Je suis déçu, parce que les deux principaux candidats incarnent la continuité», regrette un électeur
Yves-Laurent Goma
Dans la soirée, la télévision nationale du Gabon a organisé une nuit électorale au cours de laquelle les résultats de tout le pays et même de l’étranger ont été égrainés.
C’était le premier succès selon ceux qui sont allés voter : rompre avec les déchirures causées par chaque scrutin présidentiel dans un système électoral opaque. Les autorités avaient promis qu’il en serait autrement cette fois, et à l’heure de glisser son bulletin dans l’urne de l’école Pilote, Brice Clotaire Oligui Nguema réitérait son engagement pour la transparence, en même temps qu’il se disait « très confiant ». De la ville de Makokou, son seul adversaire de poids, Alain-Claude Bilie-By-Nze, se déclarait « serein » tout en s’inquiétant de cartes d’électeurs non retirées et présentes dans les bureaux, un « facteur potentiel de fraude » selon lui.
Huit jours pour les recours éventuels auprès de la Cour constitutionnelle
Plusieurs candidats ont estimé que leurs représentants n’avaient pas eu accès à certains bureaux. Cela a aussi été le cas par endroit pour les observateurs, mais les plateformes de la société civile assurent que ces incidents ont été vite réglés.
Les candidats mécontents auront huit jours pour saisir la Cour constitutionnelle.
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