Pour la France, il en va de la crédibilité du scrutin et de la réputation du Gabon sur la scène internationale. Le ministre français des Affaires étrangères Jean-Marc Ayrault assure que par souci de transparence, il est nécessaire de publier tous les procès-verbaux. « Dans le cadre d'un processus électoral, il n'y a aucune place pour la violence », a-t-il ajouté. Et de conclure : « J'appelle en conséquence toutes les parties à la plus grande retenue, afin d'éviter de nouvelles victimes. »
Même préoccupation du côté de Jacques Baumel, député socialiste spécialiste des dossiers africains et membre du groupe d'amitié France-Gabon. « On assiste là à une explosion de violence et de colère de la part d'un peuple dont les droits ont été bafoués dans le cadre de ces élections, confie le député à RFI. Ce scrutin n'est ni sincère ni juste d'une certain façon. Il n'est pas sincère parce que les opposants ont transmis un certain nombre de pièces et l'on sait qu'il y a eu de graves tripatouillages dans l'organisation de cette élection... C'est ça que conteste aujourd'hui le peuple gabonais, du moins une partie ».
Les États-Unis et l'Europe demande plus de transparence
Les Etats-Unis ont de leur côté demandé au gouvernement gabonais de publier les résultats de chaque bureau de vote, rapporte notre correspondant à Washington, Jean-Louis Pourtet. « Cela aidera le peuple gabonais, de même que la communauté internationale, à avoir confiance dans le fait que le décompte des votes annoncé est bien juste », a affirmé le porte-parole du département d’Etat, John Kirby.
« Les élections doivent refléter la volonté du peuple de manière crédible », a-t-il poursuivi, en exprimant la vive préoccupation de Washington devant la tournure des événements après la proclamation des résultats de l’élection présidentielle. John Kirby a exhorté ceux qui contestent ces résultats à le faire « de façon pacifique » et en respectant le système légal. « Le Gabon se trouve à un moment critique. Il est temps pour tous les responsables politiques d’agir de façon à ce que ceux qui vivent au Gabon soient protégés », a-t-il déclaré. Sur son site, le département d’Etat qualifie ses relations avec le Gabon d’excellentes.
Ces demandes avaient été précédées par la mission d'observation de l'Union européenne, avant même l'annonce de ces résultats officiels. « Mais ce n'est pas la tradition dans le pays », explique le président de la Cenap, la commission électorale. Selon lui, la publication bureau de vote par bureau de vote est irréalisable.
Bruxelles avait déjà affirmé ce lundi que le processus électoral manquait de transparence. Elle précise mercredi soir que ces 60 observateurs n'ont pas pu assister à la séance finale des travaux de la Commission électorale.
Source: Rfi.fr
Même préoccupation du côté de Jacques Baumel, député socialiste spécialiste des dossiers africains et membre du groupe d'amitié France-Gabon. « On assiste là à une explosion de violence et de colère de la part d'un peuple dont les droits ont été bafoués dans le cadre de ces élections, confie le député à RFI. Ce scrutin n'est ni sincère ni juste d'une certain façon. Il n'est pas sincère parce que les opposants ont transmis un certain nombre de pièces et l'on sait qu'il y a eu de graves tripatouillages dans l'organisation de cette élection... C'est ça que conteste aujourd'hui le peuple gabonais, du moins une partie ».
Les États-Unis et l'Europe demande plus de transparence
Les Etats-Unis ont de leur côté demandé au gouvernement gabonais de publier les résultats de chaque bureau de vote, rapporte notre correspondant à Washington, Jean-Louis Pourtet. « Cela aidera le peuple gabonais, de même que la communauté internationale, à avoir confiance dans le fait que le décompte des votes annoncé est bien juste », a affirmé le porte-parole du département d’Etat, John Kirby.
« Les élections doivent refléter la volonté du peuple de manière crédible », a-t-il poursuivi, en exprimant la vive préoccupation de Washington devant la tournure des événements après la proclamation des résultats de l’élection présidentielle. John Kirby a exhorté ceux qui contestent ces résultats à le faire « de façon pacifique » et en respectant le système légal. « Le Gabon se trouve à un moment critique. Il est temps pour tous les responsables politiques d’agir de façon à ce que ceux qui vivent au Gabon soient protégés », a-t-il déclaré. Sur son site, le département d’Etat qualifie ses relations avec le Gabon d’excellentes.
Ces demandes avaient été précédées par la mission d'observation de l'Union européenne, avant même l'annonce de ces résultats officiels. « Mais ce n'est pas la tradition dans le pays », explique le président de la Cenap, la commission électorale. Selon lui, la publication bureau de vote par bureau de vote est irréalisable.
Bruxelles avait déjà affirmé ce lundi que le processus électoral manquait de transparence. Elle précise mercredi soir que ces 60 observateurs n'ont pas pu assister à la séance finale des travaux de la Commission électorale.
Source: Rfi.fr
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