Dans une interview accordée au journal EnQuête, l'enseignant chercheur en Science politique à l'Université Gaston Berger de Saint-Louis, Moussa Diaw a analysé la décision du Parti démocratique sénégalais (premier parti d'opposition) sur la candidature de Karim Wade. Selon lui, le fait de maintenir le fils de Wade comme candidat est une forme de boycott voilé.
"A mon avis, c'est une stratégie qui n'est pas du tout de nature à conforter ce parti dans le paysage politique sénégalais. Cela pour la simple raison qu'il reste positionner dans une attitude qui est d'ailleurs une forme de boycott voilé qui ne permet pas d'avoir une lecture claire de l'attitude du Pds", a-t-il commenté.
Toujours le maintien de la candidature de Karim Wade, qui d'ailleurs n'a pas été validée par le Conseil constitutionnel, l'enseignant chercheur juge que "c'est en fait s'engouffrer dans une impasse en maintenant une candidature tout en sachant pertinemment qu'elle est sans issue, d'autant qu'il y a des démêlés judiciaires".
La stratégie "Karim ou rien" ne peut "prospérer", selon M. Diaw, qui estime que "cette attitude est contre-productive politiquement. Elle risque de fragiliser davantage ce grand parti pour la simple raison qu'il est déjà confronté à une dispersion de ses leaders".
"A mon avis, c'est une stratégie qui n'est pas du tout de nature à conforter ce parti dans le paysage politique sénégalais. Cela pour la simple raison qu'il reste positionner dans une attitude qui est d'ailleurs une forme de boycott voilé qui ne permet pas d'avoir une lecture claire de l'attitude du Pds", a-t-il commenté.
Toujours le maintien de la candidature de Karim Wade, qui d'ailleurs n'a pas été validée par le Conseil constitutionnel, l'enseignant chercheur juge que "c'est en fait s'engouffrer dans une impasse en maintenant une candidature tout en sachant pertinemment qu'elle est sans issue, d'autant qu'il y a des démêlés judiciaires".
La stratégie "Karim ou rien" ne peut "prospérer", selon M. Diaw, qui estime que "cette attitude est contre-productive politiquement. Elle risque de fragiliser davantage ce grand parti pour la simple raison qu'il est déjà confronté à une dispersion de ses leaders".
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