Dans son discours, le président du Conseil Constitutionnel est revenu sur les discours, manifestations et autres sorties contre les membres de cette institution durant des mois en perspective des dernières présidentielles. Pour Cheikh Tidiane Diakhaté, « le Conseil Constitutionnel seul organe en l’occurrence habilité à dire le droit estime avoir joué sa partition avec responsabilité, sérénité et impartialité malgré les contre vérités, agressions, insultes, menaces et invectives ».
Pour le magistrat le travail n’était pas facile tout de même mais le conseil « a dans sa plénitude accompli son devoir avec comme bréviaire l’exhortation de l’écrivain Gérôme Carlos » qu’il cite « demain dans le tir groupé des francs tireurs embusqués décochant depuis leur sombre repère des flèches assassines contre votre personne, retenez que c’est l’ambigu du destin de ceux qui s’élèvent au dessus du lot commun. C’est dire que où que vous tournez vous n’avez ni faveur ici ni grâce là, soyez et restez votre propre ami c’est-à-dire celui qui sait s’écouter lui-même pour n’entendre que la voix de la conscience ».
« C’est cette doctrine qui a permis au Conseil Constitutionnel de procéder à une introspection à l’occasion du séminaire interne tenu au mois de septembre 2011, quoiqu’on ait pu écrire ou dire à ce propos, une véritable réflexion a pu être menée sur la compétence de ses attributions et interprétation en a été faite sur le mode de nomination du juge ou encore sur l’accès par le citoyen à la justice constitutionnelle » a expliqué le magistrat.
Pour le magistrat le travail n’était pas facile tout de même mais le conseil « a dans sa plénitude accompli son devoir avec comme bréviaire l’exhortation de l’écrivain Gérôme Carlos » qu’il cite « demain dans le tir groupé des francs tireurs embusqués décochant depuis leur sombre repère des flèches assassines contre votre personne, retenez que c’est l’ambigu du destin de ceux qui s’élèvent au dessus du lot commun. C’est dire que où que vous tournez vous n’avez ni faveur ici ni grâce là, soyez et restez votre propre ami c’est-à-dire celui qui sait s’écouter lui-même pour n’entendre que la voix de la conscience ».
« C’est cette doctrine qui a permis au Conseil Constitutionnel de procéder à une introspection à l’occasion du séminaire interne tenu au mois de septembre 2011, quoiqu’on ait pu écrire ou dire à ce propos, une véritable réflexion a pu être menée sur la compétence de ses attributions et interprétation en a été faite sur le mode de nomination du juge ou encore sur l’accès par le citoyen à la justice constitutionnelle » a expliqué le magistrat.
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