Les conseils de Hissène Habré ont repris du poil de la bête, avec la récente volte-face de l'Etat tchadien qui a refusé d'extrader vers Dakar Younous et Djibrine, qui étaient au service de l'ancien homme fort de N'Djamena et qui sont actuellement en prison dans cette ville.
Ainsi, Me El Hadj Diouf et Cie auraient-ils servi hier, 21 octobre 2014, une citation directe par voie d'huissier à Aminata Touré pour comparaître devant le Tribunal hors classe de Dakar, le jeudi 13 novembre 2014.
Le Journal « Enquête » explique que les avocats de Habré, lors d'une conférence, avaient dévoilé à l'opinion que l'accord de création des Chambres africaines extraordinaires (CAE) signé par Mimi Touré ne remplissait pas les conditions de légalité interne et externe.
En d'autres termes, Mme Touré n'avait pas les compétences pour signer cet accord. Les mêmes avocats avaient aussi, à l'occasion, interpellé publiquement Me Alioune Badara Cissé, ancien ministre des Affaires étrangères, pour apporter son témoignage sur une prétendue délégation de pouvoir donnée à Mimi Touré.
D'ailleurs, l'ancien chef de la diplomatie sénégalaise avait déclaré n'avoir jamais signé un tel document. Donc, avec cette plainte auprès de la Justice sénégalaise, l'affaire Habré connaît un nouveau rebondissement quand on sait que Mme Touré avait dit que cette plainte agitée ne verrait jamais le jour. Néanmoins, l'ancien garde des Sceaux à l'époque avait produit un document publié par la presse qui attestait qu'elle avait bel et bien la procuration du ministre des Affaires étrangères, pour signer l'accord de création des CAE.
Ainsi, Me El Hadj Diouf et Cie auraient-ils servi hier, 21 octobre 2014, une citation directe par voie d'huissier à Aminata Touré pour comparaître devant le Tribunal hors classe de Dakar, le jeudi 13 novembre 2014.
Le Journal « Enquête » explique que les avocats de Habré, lors d'une conférence, avaient dévoilé à l'opinion que l'accord de création des Chambres africaines extraordinaires (CAE) signé par Mimi Touré ne remplissait pas les conditions de légalité interne et externe.
En d'autres termes, Mme Touré n'avait pas les compétences pour signer cet accord. Les mêmes avocats avaient aussi, à l'occasion, interpellé publiquement Me Alioune Badara Cissé, ancien ministre des Affaires étrangères, pour apporter son témoignage sur une prétendue délégation de pouvoir donnée à Mimi Touré.
D'ailleurs, l'ancien chef de la diplomatie sénégalaise avait déclaré n'avoir jamais signé un tel document. Donc, avec cette plainte auprès de la Justice sénégalaise, l'affaire Habré connaît un nouveau rebondissement quand on sait que Mme Touré avait dit que cette plainte agitée ne verrait jamais le jour. Néanmoins, l'ancien garde des Sceaux à l'époque avait produit un document publié par la presse qui attestait qu'elle avait bel et bien la procuration du ministre des Affaires étrangères, pour signer l'accord de création des CAE.
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