Ils ne veulent pas encore entendre parler de jugement de l’ex-chef d’Etat tchadien, Hissène HABRE. Les notables de Ouakam (quartier de résidence de l’ex-président tchadien) sont catégoriques et « il n’en est pas question » de toucher à leur « parent et voisin ». Ils se disent également prêts pour s’y opposer physiquement et mystiquement.
« Nous Ouakamois, nous sommes contre tout procès de Hissène HABRE. Nous ne voulons que la paix dans notre pays et nous ne souhaitons pas que le procès de Hissène HABRE ait lieu au mois de février. Je le dis au nom de tous les ouakamois », martèle sur les ondes de la radio Rfm le chef des autorités religieuses de ce quartier.
Selon lui, la raison est très simple. « Hissène HABRE est un parent, un voisin. Ici, nous avions accueilli et adopté des blancs. Si ça ne tenait qu’à moi je l’aurai donné le nom de Alioune NDOYE, fondateur de Ouakam », indique toujours le chef coutumier.
Il n’a pas hésité à menacer Macky SALL et son gouvernement. « Il faudrait que les autorités sachent aussi que nous, autorités coutumière notre voix compte dans ce pays et nous aussi nous avions des moyens physique et mystique pour s’y opposer », menace le premier responsable coutumier de Ouakam.
Pour rappel, c’est le vendredi 08 février prochain que les chambres mises en place et outillées pour juger l’ex-président tchadien, vont démarrer leurs activités. Elles visent les crimes commis au Tchad entre le 07 décembre 1982 et le 01er décembre 1990. La cérémonie de lancement est présidée par Ciré Aly BA, administrateur desdites chambres en présence des magistrats qui ont été désignés pour le Conseil supérieur de la magistrature.
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