C’est la réponse du berger à la bergère. Aux plaidoiries de l’Etat du Sénégal : « On tourne en rond. Les mêmes choses sont plaidées 36.000 fois », (Me Félix Sow) ; « Allons aux fonds des choses, on a assez perdu de temps » (Me El Hadji Diouf), soulevées le matin, la réponse des avocats de Karim Meïssa Wade n’a pas tardé à la reprise dans l’après-midi ». « On dirait qu’ils veulent bâcler le procès », (Me Demba Ciré Bathily), «Allons doucement, lentement, ça va mijoter comme l’os de Mor Lam », (Me El Hadji Amadou Sall). C’est toutefois dans une salle d’audience qui a refusé de se remplir le long de la journée de ce lundi que l’acte huit (8) du procès du fils du président sortant Wade dans les liens de la détention depuis le 17 avril dernier dans le cadre de la traque des biens dits mal acquis, s’est poursuivi.
Devant l’ancienne Première dame, Viviane Wade toujours au poste et entourée des membres du Parti Démocratiques Sénégalais (PDS),Me Demba Ciré Bathily persiste et signe : « les droits de Karim ont été violés ». Il se trouve en face d’un « Etat arbitraire qui refuse même la décision de la CEDEAO (Communauté Economique Des Etats de l’Afrique de l’Ouest) qui a déclaré illégale l’interdiction de sortie du territoire national » qui frappent d’anciens dignitaires libéraux. « Simples constats », selon Me Bathily, « l’arbitraire et l’illégalité dont nous sommes soumis depuis des mois ». Mais on dirait que la partie civile veut bâcler les choses, dira par ailleurs la robe noire qui précise que la défense entend bien saisir l’occasion pour la « consolidation de l’Etat de droit ».
C’est sur ces entrefaites que se présente Me El Hadji Amadou Sall de la défense de l’ancien ministre d’Etat sous le règne de son père. Il entame sa plaidoirie en cette observation en s’adressant à la Cour : « Vous, nous et autres constituons la justice, le pouvoir judiciaire ». Mais, « quel que soit le bord, nous y tenons comme à la prunelle de nos yeux. Nous participons à la justice ». De ce fait, il serait bon qu’on n’offre pas de spectacle dans cet œuvre de grande dignité » où certains comme son client, Karim risque leur liberté, leur bien, leur patrimoine, leur santé.
Et en ce qui concerne les nullités soulevées par la défense et que la partie civile assimile à une perte de temps, « nous ne jouons pas », précise Me Sall qui sert que « le procès, ce sont plusieurs étapes ». Et qu’ils entendent «se battre pour le respect des lois, l’annulation de tout ce qui porte atteinte aux droits » de leur client. « Qu’on ne croit pas le fait de relever des exceptions, c’est de l’artifice. Ce n’est pas de l’artifice », poursuit-il sans manquer d’ajouter : «Doucement, lentement, ça va mijoter comme l’os de Mor Lam ».
Ce, d’autant plus que dans l’enquête, les officiers judicaires ont fait comme s’il y avait déjà un fait établi » que l’avocat de la défense appelle : « détournements de procédures, excès de zèle, de pouvoir » pour ne pas dire « bêtement de l’ignorance ». Et là, le Procureur spécial près de la Cour de Répression de l’Enrichissement Illicite (CREI), Alioune Ndao en prend pour son grade. « Passez aux aveux », charge le conseil de Karim qui, s’agissant des officiers judiciaires, rage que « des personnes qui n’ont pas été visés gardent-à-vue ». Autrement dit des personnes autres que le Commandant Cheikh Sarr de la Section de Recherches (SR) dont il doute par ailleurs des méthodes.
« L’autre avait dit, jusqu’à extinction du soleil », sert Me Sall qui indique pour sa part, «je dirai jusqu’à disparition de la lune, vous ne pourrez jamais établir un quelconque élément pour dire que Karim a ça ou ça » car « vous êtes incapables d’établir un fait, vous procédez par témoignages » et que « Karim » qui « a le droit de ne pas témoigner contre lui-même, ne vous dira jamais rien ». En lieu et place, « il vous dira, allez voir ailleurs si j’y suis », enfonce l’avocat qui est loin d’en avoir fini avec le Procureur spécial, Alioune Ndao.
« Que reproche-t-on à mon client ? Son train de vie, on dit qu’il voyage par jet privé mais tout le monde voyage, l’ancien président, l’actuel, le président de l’Assemblée national et c’est quoi un jet privé maintenant », lance-t-il avant de dire que « ça fait pschitt » tout simplement. Tout comme, « les sociétés de Bibo Bourgi qui serait le prête-nom de Karim » étant donné que, précise Me Sall, «dans le droit de société, on est propriétaire d’actions, d’une part de la société ». « Votre procédure a fait pschitt au Niger, en Guinée Bissau,… », dit-il encore.
La dernière attaque du conseil de Karim est la maison de Wade sise au Point E et sur laquelle, le Procureur spécial dit n’avoir pas listé dans les biens du détenu de la Maison d’Arrêt et de Correction (MAC) de Rebeuss car sachant lui-même (Alioune Ndao) que la maison appartient à Wade. «La maison a bel et bien été saisie, voilà pourquoi Wade réside chez Me Madické Niang et ne peut pas aller chez lui, ni même continuer la construction qu’il y a entreprise », répond Me El Hadji Amadou Sall. La réponse du Procureur spécial peut être ce mardi.
Devant l’ancienne Première dame, Viviane Wade toujours au poste et entourée des membres du Parti Démocratiques Sénégalais (PDS),Me Demba Ciré Bathily persiste et signe : « les droits de Karim ont été violés ». Il se trouve en face d’un « Etat arbitraire qui refuse même la décision de la CEDEAO (Communauté Economique Des Etats de l’Afrique de l’Ouest) qui a déclaré illégale l’interdiction de sortie du territoire national » qui frappent d’anciens dignitaires libéraux. « Simples constats », selon Me Bathily, « l’arbitraire et l’illégalité dont nous sommes soumis depuis des mois ». Mais on dirait que la partie civile veut bâcler les choses, dira par ailleurs la robe noire qui précise que la défense entend bien saisir l’occasion pour la « consolidation de l’Etat de droit ».
C’est sur ces entrefaites que se présente Me El Hadji Amadou Sall de la défense de l’ancien ministre d’Etat sous le règne de son père. Il entame sa plaidoirie en cette observation en s’adressant à la Cour : « Vous, nous et autres constituons la justice, le pouvoir judiciaire ». Mais, « quel que soit le bord, nous y tenons comme à la prunelle de nos yeux. Nous participons à la justice ». De ce fait, il serait bon qu’on n’offre pas de spectacle dans cet œuvre de grande dignité » où certains comme son client, Karim risque leur liberté, leur bien, leur patrimoine, leur santé.
Et en ce qui concerne les nullités soulevées par la défense et que la partie civile assimile à une perte de temps, « nous ne jouons pas », précise Me Sall qui sert que « le procès, ce sont plusieurs étapes ». Et qu’ils entendent «se battre pour le respect des lois, l’annulation de tout ce qui porte atteinte aux droits » de leur client. « Qu’on ne croit pas le fait de relever des exceptions, c’est de l’artifice. Ce n’est pas de l’artifice », poursuit-il sans manquer d’ajouter : «Doucement, lentement, ça va mijoter comme l’os de Mor Lam ».
Ce, d’autant plus que dans l’enquête, les officiers judicaires ont fait comme s’il y avait déjà un fait établi » que l’avocat de la défense appelle : « détournements de procédures, excès de zèle, de pouvoir » pour ne pas dire « bêtement de l’ignorance ». Et là, le Procureur spécial près de la Cour de Répression de l’Enrichissement Illicite (CREI), Alioune Ndao en prend pour son grade. « Passez aux aveux », charge le conseil de Karim qui, s’agissant des officiers judiciaires, rage que « des personnes qui n’ont pas été visés gardent-à-vue ». Autrement dit des personnes autres que le Commandant Cheikh Sarr de la Section de Recherches (SR) dont il doute par ailleurs des méthodes.
« L’autre avait dit, jusqu’à extinction du soleil », sert Me Sall qui indique pour sa part, «je dirai jusqu’à disparition de la lune, vous ne pourrez jamais établir un quelconque élément pour dire que Karim a ça ou ça » car « vous êtes incapables d’établir un fait, vous procédez par témoignages » et que « Karim » qui « a le droit de ne pas témoigner contre lui-même, ne vous dira jamais rien ». En lieu et place, « il vous dira, allez voir ailleurs si j’y suis », enfonce l’avocat qui est loin d’en avoir fini avec le Procureur spécial, Alioune Ndao.
« Que reproche-t-on à mon client ? Son train de vie, on dit qu’il voyage par jet privé mais tout le monde voyage, l’ancien président, l’actuel, le président de l’Assemblée national et c’est quoi un jet privé maintenant », lance-t-il avant de dire que « ça fait pschitt » tout simplement. Tout comme, « les sociétés de Bibo Bourgi qui serait le prête-nom de Karim » étant donné que, précise Me Sall, «dans le droit de société, on est propriétaire d’actions, d’une part de la société ». « Votre procédure a fait pschitt au Niger, en Guinée Bissau,… », dit-il encore.
La dernière attaque du conseil de Karim est la maison de Wade sise au Point E et sur laquelle, le Procureur spécial dit n’avoir pas listé dans les biens du détenu de la Maison d’Arrêt et de Correction (MAC) de Rebeuss car sachant lui-même (Alioune Ndao) que la maison appartient à Wade. «La maison a bel et bien été saisie, voilà pourquoi Wade réside chez Me Madické Niang et ne peut pas aller chez lui, ni même continuer la construction qu’il y a entreprise », répond Me El Hadji Amadou Sall. La réponse du Procureur spécial peut être ce mardi.
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