C’est à travers un film documentaire que les sept nouveaux témoins venus du Tchad ont narré leurs supplices dans les prisons de Hissein Habré gérées à l’époque par la police secrète du régime. Mais en dépit des terribles horreurs subies, le collectif des victimes demande une justice équitable même pour leur bourreau. « Nous ne voulons pas que Hissein Habré subisse ne serait qu’une infime part de l’injustice qu’il nous a infligée. Les victimes ne sont pas dans un esprit de vengeance mais dans la recherche de la vérité et de la justice » a soutenu Clément Abaifouta, président de l’Association des victimes des Crimes du Régime de Hissein Habré.
Le collectif n’a pas manqué de saluer la décision de la Cour avec des avocats commis d'office, selon la pratique internationale et conformément au droit sénégalais. Ce, tout en affirmant leur soif de justice. «Un procès équitable, c’est ce que nous voulons, même pour Hissein Habré", scandent les victimes. Et à tour de rôle, elles ont raconté devant les caméras, "les supplices dignes des films d’horreurs ou de vampires". Très en colère contre le silence adopté par Hissein Habré, les victimes ont interpellé ce dernier par une série de question: "Mais M. Habré, si vous êtes aussi innocent comme vous le faites croire, de quoi avez-vous peur ? Que craignez-vous, vous l’ancien Chef suprême des armées ?".
Des questions qui seront peut être jamais élucidées parce que le principal concerné à décider de garder le silence. Face à la presse nationale et étrangère, les victimes ont condamné par ailleurs les tentatives d’intimidation, non sans affirmer qu’elles ne céderont jamais face aux menaces qui visent à empêcher l’éclatement de la vérité, a renseigné Clément Abaifouta. Déçu du comportement de Habré dans ce début de procès, le collectif ne comprend pas le silence de ce dernier « ce que les victimes attendent de "leur bourreau", c’est qu’il ait le respect et la dignité de répondre aux allégations. "C’est tout le sens de ce procès. Nous voulons regarder Hissein Habré dans les yeux et lui demander pourquoi nous avons été maltraités », a déclaré Souleymane Guengueng l’une des victimes.
Concernant les souteneurs de Hissène Habré au Sénégal, le Président du collectif des victimes les invite à venir au Tchad pour s’enquérir de l’horreur qu’elles ont vécue. Une partie qui dit ne pas être au courant d’une quelconque plainte contre l’actuel Président du Tchad, Idriss Déby. D’autant plus que dans cette affaire, «la phase d’instruction est bouclée et que la chambre d’instruction a été dissoute », a précisé Clément Abaifouta.
Pour rappel le procès de l’ancien Président du Tchad de 1982 à 1990, a été suspendu suite au refus des avocats de ce dernier de plaider sur demande de leur client. Et suite à cela, les Chambres Africaines Extraordinaires (CAE) ont commis d’office des avocats. Derniers qui ont bénéficié d'un délai de 45 jours pour s’enquérir du dossier.
Le collectif n’a pas manqué de saluer la décision de la Cour avec des avocats commis d'office, selon la pratique internationale et conformément au droit sénégalais. Ce, tout en affirmant leur soif de justice. «Un procès équitable, c’est ce que nous voulons, même pour Hissein Habré", scandent les victimes. Et à tour de rôle, elles ont raconté devant les caméras, "les supplices dignes des films d’horreurs ou de vampires". Très en colère contre le silence adopté par Hissein Habré, les victimes ont interpellé ce dernier par une série de question: "Mais M. Habré, si vous êtes aussi innocent comme vous le faites croire, de quoi avez-vous peur ? Que craignez-vous, vous l’ancien Chef suprême des armées ?".
Des questions qui seront peut être jamais élucidées parce que le principal concerné à décider de garder le silence. Face à la presse nationale et étrangère, les victimes ont condamné par ailleurs les tentatives d’intimidation, non sans affirmer qu’elles ne céderont jamais face aux menaces qui visent à empêcher l’éclatement de la vérité, a renseigné Clément Abaifouta. Déçu du comportement de Habré dans ce début de procès, le collectif ne comprend pas le silence de ce dernier « ce que les victimes attendent de "leur bourreau", c’est qu’il ait le respect et la dignité de répondre aux allégations. "C’est tout le sens de ce procès. Nous voulons regarder Hissein Habré dans les yeux et lui demander pourquoi nous avons été maltraités », a déclaré Souleymane Guengueng l’une des victimes.
Concernant les souteneurs de Hissène Habré au Sénégal, le Président du collectif des victimes les invite à venir au Tchad pour s’enquérir de l’horreur qu’elles ont vécue. Une partie qui dit ne pas être au courant d’une quelconque plainte contre l’actuel Président du Tchad, Idriss Déby. D’autant plus que dans cette affaire, «la phase d’instruction est bouclée et que la chambre d’instruction a été dissoute », a précisé Clément Abaifouta.
Pour rappel le procès de l’ancien Président du Tchad de 1982 à 1990, a été suspendu suite au refus des avocats de ce dernier de plaider sur demande de leur client. Et suite à cela, les Chambres Africaines Extraordinaires (CAE) ont commis d’office des avocats. Derniers qui ont bénéficié d'un délai de 45 jours pour s’enquérir du dossier.
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