Le couperet est tombé ce mercredi 13 novembre. Le parquet du tribunal de Paris requiert une peine d'inéligibilité à l'encontre de Marine Le Pen. Il estime que l'exécution provisoire de cette peine d'inéligibilité s'impose.
Cela signifie que si le tribunal prononce cette peine avec exécution provisoire, Marine Le Pen n'y échappe pas et ne peut pas se présenter même si elle fait appel du jugement.
En outre, le parquet requiert cinq ans de prison dont deux fermes aménageables ainsi que 300.000 euros d'amende.
La présidente des députés du Rassemblement national encourt jusqu'à dix ans de prison, une amende d'un million d'euros, mais surtout pour celle qui ne cache pas ses ambitions pour la présidentielle de 2027 une peine d'inéligibilité de dix ans.
Les juges se penchent depuis le 30 septembre sur l'affaire dite des assistants parlementaires du parti frontiste, un dossier de soupçons d'emplois fictifs visant à détourner l'argent du Parlement européen au bénéfice du parti.
Marine Le Pen a dénoncé ce mercredi la "violence et l'"outrance de ces réquisitions". "Je souhaite que le tribunal ne suive pas le parquet et entende l'ensemble des arguments que nous avons pu développer", a-t-elle lancé.
Selon elle, l'objectif de parquet est de "priver les Français de la capacité de voter pour qui ils souhaitent". "La seule chose qui intéressait le parquet c'était Marine Le Pen pour pouvoir demander encore une fois son exclusion de la vie politique et le RN pour pouvoir ruiner le parti", a encore ajouté Marine Le Pen.
Selon l'accusation, un "système de gestion centralisé" a été établi pour "vider" les enveloppes de 21.000 euros par mois versées aux députés européens au titre d'indemnités pour rémunérer leurs assistants parlementaires. Cet argent aurait en réalité servi à rémunérer des salariés qui travaillaient pour le parti (en tant que garde du corps, graphiste ou secrétaire). L'objectif de ce système aurait été de "soulager les finances".
Ce mercredi matin, l'ex candidate à la présidentielle a dénoncé une procédure judiciaire "plus que branlante". Assise au premier rang, la députée a écouté l'air abattu les réquisitions du parquet.
Après les réquisitions, le procès reprendra lundi prochain, avec les plaidoiries de la défense prévues pendant deux semaines.
Cela signifie que si le tribunal prononce cette peine avec exécution provisoire, Marine Le Pen n'y échappe pas et ne peut pas se présenter même si elle fait appel du jugement.
En outre, le parquet requiert cinq ans de prison dont deux fermes aménageables ainsi que 300.000 euros d'amende.
Elle encourt jusqu'à dix ans d'emprisonnement
La présidente des députés du Rassemblement national encourt jusqu'à dix ans de prison, une amende d'un million d'euros, mais surtout pour celle qui ne cache pas ses ambitions pour la présidentielle de 2027 une peine d'inéligibilité de dix ans. Les juges se penchent depuis le 30 septembre sur l'affaire dite des assistants parlementaires du parti frontiste, un dossier de soupçons d'emplois fictifs visant à détourner l'argent du Parlement européen au bénéfice du parti.
Marine Le Pen a dénoncé ce mercredi la "violence et l'"outrance de ces réquisitions". "Je souhaite que le tribunal ne suive pas le parquet et entende l'ensemble des arguments que nous avons pu développer", a-t-elle lancé.
Selon elle, l'objectif de parquet est de "priver les Français de la capacité de voter pour qui ils souhaitent". "La seule chose qui intéressait le parquet c'était Marine Le Pen pour pouvoir demander encore une fois son exclusion de la vie politique et le RN pour pouvoir ruiner le parti", a encore ajouté Marine Le Pen.
Des assistants parlementaires "fictifs" au Parlement européen
Selon l'accusation, un "système de gestion centralisé" a été établi pour "vider" les enveloppes de 21.000 euros par mois versées aux députés européens au titre d'indemnités pour rémunérer leurs assistants parlementaires. Cet argent aurait en réalité servi à rémunérer des salariés qui travaillaient pour le parti (en tant que garde du corps, graphiste ou secrétaire). L'objectif de ce système aurait été de "soulager les finances". "Nous ne sommes pas ici en raison d'un acharnement mais au terme d'une information judiciaire", ont prévenu d'emblée les procureurs, dans ce réquisitoire à deux voix, rejetant les accusations d'"acharnement supposé à connotation politique" à l'encontre du RN.En dépit de la présence très assidue de Marine Le Pen qui a tenu à se défendre point par point, les prévenus ont eu bien du mal à convaincre les juges de la réalité de l'emploi de leurs assistants parlementaires censés travailler pour le Parlement européen, comme le spécifie le règlement intérieur de l'institution. "Vous avez un panel de preuves", a martelé l'une des deux procureurs au tribunal en égrainant les "déclarations des uns et des autres", les preuves matérielles - les fameux mails retrouvés - et l'absence de preuves du travail effectué par les assistants.
Ce mercredi matin, l'ex candidate à la présidentielle a dénoncé une procédure judiciaire "plus que branlante". Assise au premier rang, la députée a écouté l'air abattu les réquisitions du parquet.
Après les réquisitions, le procès reprendra lundi prochain, avec les plaidoiries de la défense prévues pendant deux semaines.
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