Ils sont nombreux les jeunes venus de la Guinée-Bissau, de la Casamance, entre autres localités, qui s’activent dans la production de poissons fumés à Dakar. A l'est de l'Hôpital Nabil Choukair, dans la lagune qui longe l'autoroute vers Cambérène, plus d’une centaine de jeunes travaillent dans le fumage de poisson. Cette technique ancienne qui participe bien aux saveurs des plats nationaux, souffre aujourd'hui du manque criard de poissons dont une bonne partie est exportée à l’extérieur. Il y a également la crise sanitaire de Covid-19, qui a touché ce secteur d'activité qui génère plusieurs emplois.
« Les jeunes qui s’activent dans ce secteur viennent de différentes localités. Il y en a qui viennent de la Casamance, de la Guinée-Bissau, d’autre viennent d’ici (Dakar). C’est un melting-pot. D’autres vont au Port, achètent les poissons et nous les revendent. Ils vont repartir deux à trois jours pour revenir récupérer leur argent. Il y a d’autres jeunes hommes et femmes qui viennent acheter avec nous pour aller les revendre au marché. Nous travaillons ici depuis presque 40 ans. Le secteur s’est développé plus lorsqu’Abdoulaye Wade est arrivé au pouvoir », a indiqué Alpha Bâ, l’un des responsables de ces jeunes producteurs de poissons fumés.
Plus de 800 personnes s’activent dans ce secteur.
Alpha Bâ qui s’active dans ce secteur depuis presque 40 ans, a indiqué que globalement, il y a plus de 800 personnes qui travaillent dans ce secteur. « Mais actuellement, c’est difficile avec la crise liée au Covid-19 qui a touché tous les secteurs. Si le gouvernement pouvait nous aider, c’est mieux. Le chômage peut encore beaucoup diminuer au Sénégal. Il y a plus de 40 personnes ici. De l’autre côté (de la lagune), il y a plus de 60 personnes qui y travaillent. Globalement, il y a plus de 800 personnes qui s’activent dans ce secteur à Dakar », dit-il.
"Notre plus grand problème, c’est le manque de poisson"
« Les jeunes qui s’activent dans ce secteur viennent de différentes localités. Il y en a qui viennent de la Casamance, de la Guinée-Bissau, d’autre viennent d’ici (Dakar). C’est un melting-pot. D’autres vont au Port, achètent les poissons et nous les revendent. Ils vont repartir deux à trois jours pour revenir récupérer leur argent. Il y a d’autres jeunes hommes et femmes qui viennent acheter avec nous pour aller les revendre au marché. Nous travaillons ici depuis presque 40 ans. Le secteur s’est développé plus lorsqu’Abdoulaye Wade est arrivé au pouvoir », a indiqué Alpha Bâ, l’un des responsables de ces jeunes producteurs de poissons fumés.
Plus de 800 personnes s’activent dans ce secteur.
Alpha Bâ qui s’active dans ce secteur depuis presque 40 ans, a indiqué que globalement, il y a plus de 800 personnes qui travaillent dans ce secteur. « Mais actuellement, c’est difficile avec la crise liée au Covid-19 qui a touché tous les secteurs. Si le gouvernement pouvait nous aider, c’est mieux. Le chômage peut encore beaucoup diminuer au Sénégal. Il y a plus de 40 personnes ici. De l’autre côté (de la lagune), il y a plus de 60 personnes qui y travaillent. Globalement, il y a plus de 800 personnes qui s’activent dans ce secteur à Dakar », dit-il.
"Notre plus grand problème, c’est le manque de poisson"
Parlant des difficultés rencontrées dans le secteur, Alpha Bâ note le manque criard de poissons. Selon lui, cela est dû aux nombreux poissons exportés à l’extérieur du pays. « Les difficultés que nous rencontrons, c'est qu’il y a un énorme manque de poisson. C’est ce qui nous fatigue le plus, les poissons qu’on exporte à l’extérieur. C’est cette crise qui sévit ici à Dakar. Les poissons nous viennent du Foundiougne, du côté de la Casamance également, du Port », souligne M. Bâ.
« Nous achetons les poissons par carton. Les prix varient entre 14 000 F CFA à 18 000 F CFA. Les prix ne sont pas fixes. Il y en a aussi pour 11 000 F CFA. Cela dépend de la qualité du poisson. Nous vendons le poisson déjà fumé de 2 000 F CFA le Kg pour les petits poissons à 2 500 F CFA le kg pour les plus grands », révèle monsieur Ba.
Les poissons fumés sont très prisés par les femmes sénégalaises dans leur cuisine. Les grands restaurants et autres restauratrices des gargotes ne s'en privent également pas. Ce qui pourrait offrir aux acteurs qui s'activent dans le secteur de la production de cette merveille de l'assiette de la mer.
« Nous achetons les poissons par carton. Les prix varient entre 14 000 F CFA à 18 000 F CFA. Les prix ne sont pas fixes. Il y en a aussi pour 11 000 F CFA. Cela dépend de la qualité du poisson. Nous vendons le poisson déjà fumé de 2 000 F CFA le Kg pour les petits poissons à 2 500 F CFA le kg pour les plus grands », révèle monsieur Ba.
Les poissons fumés sont très prisés par les femmes sénégalaises dans leur cuisine. Les grands restaurants et autres restauratrices des gargotes ne s'en privent également pas. Ce qui pourrait offrir aux acteurs qui s'activent dans le secteur de la production de cette merveille de l'assiette de la mer.
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