Ahmeth Ndiaye, Professeur titulaire en droit civique à l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar et maitre de conférence, estime que le Sénégal doit avoir une nouvelle Constitution, sans quoi le nouveau régime ne pourra pas réussir la rupture annoncée, promise aux Sénégalais. Car, selon lui, "les institutions du pays sont profondément parasitées".
« Ce serait manqué d’ambitions que de proférer par des réformes. Pour moi, la rupture annoncée n’aura pas lieu si elle n’est pas prise en charge dans un corpus constitutionnel global à travers une nouvelle Constitution qui nous projetterait dans ce que j’appelle la troisième autonomie du Sénégal indépendant », a -t-il indiqué lors de l’émission Grand Jury du dimanche.
Pour le Professeur en droit civique, « il faudra une nouvelle constitution. Remettre tout à plat, parce que nos institutions sont parasitées, nos institutions sont affectées, notre rapport avec les textes est faussé. Je pense que pour une réappropriation, pour une meilleure subjectivation, il nous faut ensemble bâtir un destin d’avenir partagé, un destin commun. Sinon le risque qui nous guette à force de s’accommoder des réformes on va retrouver les tavers qui ont perdu le président Macky Sall. On va retrouver ces travers qui feront que demain il sera difficile de gouverner dans ce pays parce qu’adosser à des institutions dont l’utilité pose encore des problèmes », a conclu M. Ndiaye.
« Ce serait manqué d’ambitions que de proférer par des réformes. Pour moi, la rupture annoncée n’aura pas lieu si elle n’est pas prise en charge dans un corpus constitutionnel global à travers une nouvelle Constitution qui nous projetterait dans ce que j’appelle la troisième autonomie du Sénégal indépendant », a -t-il indiqué lors de l’émission Grand Jury du dimanche.
Pour le Professeur en droit civique, « il faudra une nouvelle constitution. Remettre tout à plat, parce que nos institutions sont parasitées, nos institutions sont affectées, notre rapport avec les textes est faussé. Je pense que pour une réappropriation, pour une meilleure subjectivation, il nous faut ensemble bâtir un destin d’avenir partagé, un destin commun. Sinon le risque qui nous guette à force de s’accommoder des réformes on va retrouver les tavers qui ont perdu le président Macky Sall. On va retrouver ces travers qui feront que demain il sera difficile de gouverner dans ce pays parce qu’adosser à des institutions dont l’utilité pose encore des problèmes », a conclu M. Ndiaye.
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