Le président de la République du Sénégal, Bassirou Diomaye Faye, a dévoilé à son retour de mission en Arabie Saoudite et en Turquie de nouveaux développements autour du projet de dessalement de l’eau, destiné à renforcer les capacités d’approvisionnement du pays en eau potable. Ce projet, qui avait suscité des critiques en raison de son coût et de sa portée, semble entrer dans une phase de réévaluation stratégique.
Le chef de l'Etat a affirmé que ses échanges avec les autorités saoudiennes ont permis d’établir des bases solides pour un renforcement des relations entre les deux pays, avec des garanties quant à la prise en compte des intérêts du Sénégal dans le projet de dessalement. « Les relations entre le Sénégal et l’Arabie Saoudite vont connaître de nouvelles perspectives. Nous avons reçu des assurances de la part des autorités saoudiennes pour une meilleure intégration des besoins sénégalais dans le cadre de ce projet », a déclaré le chef de l'État, indiquant que cette coopération pourrait bénéficier aux secteurs de l’énergie et de l’hydraulique du pays.
En juillet dernier, le ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement, Cheikh Tidiane Dièye, avait publiquement annoncé l'annulation du contrat initial de dessalement signé sous l’administration de l’ancien président Macky Sall. Ce contrat, d’un coût de 459 milliards de francs CFA sur 30 ans, avait été jugé onéreux et insuffisant pour répondre aux besoins en eau à long terme. Cheikh Tidiane Dièye avait souligné que ce contrat ne permettait de fournir que 400 000 m³ d’eau par jour, un volume qui pourrait devenir rapidement insuffisant compte tenu de la croissance démographique projetée pour le pays.
M. Dièye avait également pointé du doigt plusieurs lacunes, notamment l'absence d'études environnementales approfondies et les risques de hausse des prix de l’eau pour les consommateurs. Selon lui, le projet, dans sa forme initiale, obligerait le Sénégal à des versements annuels pouvant atteindre jusqu'à 40 milliards de francs CFA, une dépense jugée difficilement soutenable.
Pour s’assurer de l’adéquation du projet aux besoins du pays, le président Faye a instruit le ministre de l’Hydraulique de retravailler les paramètres avec les autres ministères sectoriels concernés. « J’ai demandé au ministre de l’Hydraulique de collaborer étroitement avec les acteurs de l’énergie et des autres secteurs concernés afin de proposer une solution à long terme, durable et respectueuse de notre environnement », a-t-il précisé.
Avec ce partenariat renouvelé, le Sénégal semble vouloir intégrer des standards plus élevés en matière de durabilité et de viabilité économique pour ses projets de dessalement. La redéfinition des termes de ce contrat pourrait, dans un futur proche, permettre de garantir une meilleure accessibilité de l’eau potable pour la population sénégalaise sans compromettre l’équilibre financier du pays.
Le chef de l'Etat a affirmé que ses échanges avec les autorités saoudiennes ont permis d’établir des bases solides pour un renforcement des relations entre les deux pays, avec des garanties quant à la prise en compte des intérêts du Sénégal dans le projet de dessalement. « Les relations entre le Sénégal et l’Arabie Saoudite vont connaître de nouvelles perspectives. Nous avons reçu des assurances de la part des autorités saoudiennes pour une meilleure intégration des besoins sénégalais dans le cadre de ce projet », a déclaré le chef de l'État, indiquant que cette coopération pourrait bénéficier aux secteurs de l’énergie et de l’hydraulique du pays.
En juillet dernier, le ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement, Cheikh Tidiane Dièye, avait publiquement annoncé l'annulation du contrat initial de dessalement signé sous l’administration de l’ancien président Macky Sall. Ce contrat, d’un coût de 459 milliards de francs CFA sur 30 ans, avait été jugé onéreux et insuffisant pour répondre aux besoins en eau à long terme. Cheikh Tidiane Dièye avait souligné que ce contrat ne permettait de fournir que 400 000 m³ d’eau par jour, un volume qui pourrait devenir rapidement insuffisant compte tenu de la croissance démographique projetée pour le pays.
M. Dièye avait également pointé du doigt plusieurs lacunes, notamment l'absence d'études environnementales approfondies et les risques de hausse des prix de l’eau pour les consommateurs. Selon lui, le projet, dans sa forme initiale, obligerait le Sénégal à des versements annuels pouvant atteindre jusqu'à 40 milliards de francs CFA, une dépense jugée difficilement soutenable.
Pour s’assurer de l’adéquation du projet aux besoins du pays, le président Faye a instruit le ministre de l’Hydraulique de retravailler les paramètres avec les autres ministères sectoriels concernés. « J’ai demandé au ministre de l’Hydraulique de collaborer étroitement avec les acteurs de l’énergie et des autres secteurs concernés afin de proposer une solution à long terme, durable et respectueuse de notre environnement », a-t-il précisé.
Avec ce partenariat renouvelé, le Sénégal semble vouloir intégrer des standards plus élevés en matière de durabilité et de viabilité économique pour ses projets de dessalement. La redéfinition des termes de ce contrat pourrait, dans un futur proche, permettre de garantir une meilleure accessibilité de l’eau potable pour la population sénégalaise sans compromettre l’équilibre financier du pays.
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