La culture s’est retrouvée au cœur du traditionnel discours du chef de l’Etat, rituel de chaque veille de fête de l’Indépendance. «La célébration de notre liberté retrouvée nous donne aussi l’occasion de réfléchir sur notre culture, comme facteur de cohésion sociale, qui participe à l’effort d’édification de la conscience nationale; parce que c’est notre culture qui incarne notre identité collective, fait le récit de notre histoire et aide à sauvegarder nos valeurs de civilisation», a soutenu ce lundi le président Macky Sall qui n’a pas manqué de rendre hommage «à tous les hommes et femmes de culture qui, par leur génie créateur, contribuent au rayonnement de notre pays, à l’image de nos brillantes performances à la Berlinale 2017 et à la dernière édition du FESPACO». Ce, avant d’annoncer qu’il va recevoir «dans quelques jours la communauté culturelle et artistique, dans le cadre de la célébration de l’année 2017 comme année de la culture».
Pour le coordonnateur de l’Association des Diffuseurs Artistiques et Festivals du Sénégal (Adafest), «il faut s’en féliciter». Oumar Sall donne ainsi l’exemple de la Sénégalaise du Droit d’Auteur et des Droits Voisins (SODAV), un «grand acquis», selon ces propres termes, même s’il y a encore «des choses à faire», et de la Mutuelle de santé des acteurs culturels, «un acquis institutionnel dont il faudrait faire un outil pratique».
Oumar Sall de l’Adafest s’est aussi intéressé à la façon dont il faudrait se présenter à cet «important rendez-vous», de dire à africulturelle.com: «Il ne faudrait pas, insiste-t-il, que l’on y aille pour poser des préoccupations d’ordre social. On n’y va pas pour demander à ce que le Président nous aide. Il faut sortir de ce schéma-là où l’on pose toujours la question culturelle sous l’angle de la demande sociale. Nous y allons donc en tant qu’acteurs du développement, avec des entreprises culturelles, avec des acteurs forts».
Selon lui, ce sont «des acteurs du développement, des entreprises, avec des préoccupations, avec des difficultés, mais qui restent très engagées à faire de la Culture un secteur qui rapporte » qui devront faire face au président de la République» car «on ne va pas au ministère du Développement social, on n’y va pas (à cette rencontre) pour dire qu’on est malade, ou qu’on est dans le besoin», a-t-il déclaré.
Pour le coordonnateur de l’Association des Diffuseurs Artistiques et Festivals du Sénégal (Adafest), «il faut s’en féliciter». Oumar Sall donne ainsi l’exemple de la Sénégalaise du Droit d’Auteur et des Droits Voisins (SODAV), un «grand acquis», selon ces propres termes, même s’il y a encore «des choses à faire», et de la Mutuelle de santé des acteurs culturels, «un acquis institutionnel dont il faudrait faire un outil pratique».
Oumar Sall de l’Adafest s’est aussi intéressé à la façon dont il faudrait se présenter à cet «important rendez-vous», de dire à africulturelle.com: «Il ne faudrait pas, insiste-t-il, que l’on y aille pour poser des préoccupations d’ordre social. On n’y va pas pour demander à ce que le Président nous aide. Il faut sortir de ce schéma-là où l’on pose toujours la question culturelle sous l’angle de la demande sociale. Nous y allons donc en tant qu’acteurs du développement, avec des entreprises culturelles, avec des acteurs forts».
Selon lui, ce sont «des acteurs du développement, des entreprises, avec des préoccupations, avec des difficultés, mais qui restent très engagées à faire de la Culture un secteur qui rapporte » qui devront faire face au président de la République» car «on ne va pas au ministère du Développement social, on n’y va pas (à cette rencontre) pour dire qu’on est malade, ou qu’on est dans le besoin», a-t-il déclaré.
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