L'émigré Oumar Sow a traîné le promoteur immobilier Samba Guèye Thiam devant le tribunal des flagrants délits de Dakar, hier lundi 25 novembre 2024. Après 9 ans (2015-2024), l'émigré a traduit en justice le promoteur qui est poursuivi pour escroquerie d'une somme de 27 millions F Cfa. Ce dernier risque 6 mois de prison ferme.
Selon le journal Les Échos, le contentieux est parti d'un business de l'émigré avec des partenaires à Bruxelles. Ainsi, ces derniers lui ont demandé d'acquérir un terrain pour mettre en place leur projet. A la recherche d'un terrain, son ami, le courtier Babacar Niang, l'a mis en rapport avec le prévenu Samba Guèye Thiam, qui avait à sa disposition 1 ha de terre à Diamniadio.
Après discussion, lui et Samba Guèye sont tombés d'accord sur la somme de 50 millions F Cfa. Mais, le mis en cause, au lieu qu'il le conduise auprès d'un notaire, comme cela se fait dans une transaction immobilière, l'a emmené chez un huissier. Devant celui-ci, le prévenu a remis les documents du terrain et le plaignant lui a remis un acompte de 17 millions, en octobre 2015.
Par la suite, Samba Guèye Thiam est retourné auprès de l'huissier pour récupérer le bail et les autres documents afférents à ce terrain qui se trouvaient entre les mains de l'huissier. Puis, il revend par la suite le terrain et utilise l'argent à d'autres fins, alors que la partie civile a eu à lui remettre par tranches d'autres sommes d'argent jusqu'à ce que son préjudice atteigne 27 millions F Cfa.
Après avoir encaissé tout cet argent et repris tous les papiers, Samba Guèye Thiam a fait en sorte d'être injoignable. Pendant tout ce temps, ce n'est qu'en 2024 que Oumar Sow découvrira que le mis en cause a vendu le même terrain à une société de la place qui l'a immatriculé à son nom. C'est ce qui le poussa à porter plainte contre lui.
Arrêté, Samba Guèye propose de ramener les documents afférents à la vente du terrain s'il est libéré, Mais, il n'a pas tenu parole et s'est fondu à nouveau dans la nature après cette libération. Il est interpellé à nouveau et placé sous mandat de dépôt le 4 novembre dernier pour escroquerie. Jugé à la barre hier, il a contesté cette infraction mais a reconnu avoir reçu ladite somme des mains de la partie civile: "Après la première transaction, il est rentré à Bruxelles avant de revenir au Sénégal 4 ans plus tard. En tout, j'ai reçu 27 millions et il reste me devoir la somme de 23 millions depuis 10 ans. Je ne l'ai pas cédé comme Oumar Sow l'a dit dans la procédure, mais je l'ai mis en hypothèque auprès d'une société depuis 2020. J'attendais qu'il me paie mon reliquat pour récupérer le terrain", a avancé le mis en cause.
Le plaignant Omar Sow, pour sa part, dira : "après la remise des montants, je suis rentré à Bruxelles mais je n'ai plus eu de ses nouvelles. Ni Babacar Niang qui m'a mis en rapport avec lui, ni moi n'arrivions plus à lui mettre la main dessus. Même en 2016, lorsque je suis rentré au Sénégal avec mes partenaires dans ce projet, je l'ai appelé pour qu'il vienne, mais il ne s'est jamais présenté. Et je ne pouvais pas me permettre de rester longtemps à Dakar sinon j'allais perdre mon travail à Bruxelles. C'est après que j'ai découvert qu'il a vendu le terrain en 2024 lorsque je suis allée à la gendarmerie pour lui donner le reliquat" a déclaré l'émigré avant de préciser même que c'est à cause de cette affaire qu'il a divorcé avec son épouse après 23 ans de mariage.
Sur cette affaire, le procureur qui a pour sa part soutenu que l'escroquerie est établie à l'encontre du prévenu, a requis 6 mois de prison ferme contre lui. Finalement, le Tribunal des flagrants délits de Dakar procèdera à son délibéré le 2 décembre prochain, termine le journal.
Selon le journal Les Échos, le contentieux est parti d'un business de l'émigré avec des partenaires à Bruxelles. Ainsi, ces derniers lui ont demandé d'acquérir un terrain pour mettre en place leur projet. A la recherche d'un terrain, son ami, le courtier Babacar Niang, l'a mis en rapport avec le prévenu Samba Guèye Thiam, qui avait à sa disposition 1 ha de terre à Diamniadio.
Après discussion, lui et Samba Guèye sont tombés d'accord sur la somme de 50 millions F Cfa. Mais, le mis en cause, au lieu qu'il le conduise auprès d'un notaire, comme cela se fait dans une transaction immobilière, l'a emmené chez un huissier. Devant celui-ci, le prévenu a remis les documents du terrain et le plaignant lui a remis un acompte de 17 millions, en octobre 2015.
Par la suite, Samba Guèye Thiam est retourné auprès de l'huissier pour récupérer le bail et les autres documents afférents à ce terrain qui se trouvaient entre les mains de l'huissier. Puis, il revend par la suite le terrain et utilise l'argent à d'autres fins, alors que la partie civile a eu à lui remettre par tranches d'autres sommes d'argent jusqu'à ce que son préjudice atteigne 27 millions F Cfa.
Après avoir encaissé tout cet argent et repris tous les papiers, Samba Guèye Thiam a fait en sorte d'être injoignable. Pendant tout ce temps, ce n'est qu'en 2024 que Oumar Sow découvrira que le mis en cause a vendu le même terrain à une société de la place qui l'a immatriculé à son nom. C'est ce qui le poussa à porter plainte contre lui.
Arrêté, Samba Guèye propose de ramener les documents afférents à la vente du terrain s'il est libéré, Mais, il n'a pas tenu parole et s'est fondu à nouveau dans la nature après cette libération. Il est interpellé à nouveau et placé sous mandat de dépôt le 4 novembre dernier pour escroquerie. Jugé à la barre hier, il a contesté cette infraction mais a reconnu avoir reçu ladite somme des mains de la partie civile: "Après la première transaction, il est rentré à Bruxelles avant de revenir au Sénégal 4 ans plus tard. En tout, j'ai reçu 27 millions et il reste me devoir la somme de 23 millions depuis 10 ans. Je ne l'ai pas cédé comme Oumar Sow l'a dit dans la procédure, mais je l'ai mis en hypothèque auprès d'une société depuis 2020. J'attendais qu'il me paie mon reliquat pour récupérer le terrain", a avancé le mis en cause.
Le plaignant Omar Sow, pour sa part, dira : "après la remise des montants, je suis rentré à Bruxelles mais je n'ai plus eu de ses nouvelles. Ni Babacar Niang qui m'a mis en rapport avec lui, ni moi n'arrivions plus à lui mettre la main dessus. Même en 2016, lorsque je suis rentré au Sénégal avec mes partenaires dans ce projet, je l'ai appelé pour qu'il vienne, mais il ne s'est jamais présenté. Et je ne pouvais pas me permettre de rester longtemps à Dakar sinon j'allais perdre mon travail à Bruxelles. C'est après que j'ai découvert qu'il a vendu le terrain en 2024 lorsque je suis allée à la gendarmerie pour lui donner le reliquat" a déclaré l'émigré avant de préciser même que c'est à cause de cette affaire qu'il a divorcé avec son épouse après 23 ans de mariage.
Sur cette affaire, le procureur qui a pour sa part soutenu que l'escroquerie est établie à l'encontre du prévenu, a requis 6 mois de prison ferme contre lui. Finalement, le Tribunal des flagrants délits de Dakar procèdera à son délibéré le 2 décembre prochain, termine le journal.
Autres articles
-
Violence basée sur le genre : lancement des "16 jours d'activisme" à Dakar
-
Fass Mbao: un camion écrase la tête d'un conducteur de vélo
-
Education : l’Union des enseignants du Sénégal menace de paralyser le système éducatif
-
Inauguration de l’autopont de Front de Terre : colère des populations impactées par les travaux
-
Université de Ziguinchor : reprise des affrontements entre étudiants et forces de l'ordre