RDC et le Rwanda
Les autorités congolaises ne voient pas d'inconvénient si, pour aller plus vite, c'était la Monusco. À une condition : qu'elle change de statut pour répondre aux deux missions qui ont été définies à Addis-Abeba, éradiquer le M23 et surveiller la frontière. Le ministre congolais des Affaires étrangères, Raymond Tshibanda, a tenu à le préciser jeudi au cours d'une conférence de presse.
« S’il s’avérait que pour aller vite il fallait utiliser la Monusco qui est déjà sur place, nous serions prêts, nous en ce qui nous concerne, qu’il en soit ainsi. Mais nous avons dit que cela ne serait faisable ou acceptable, que sous certaines conditions.
Il faut que le mandat actuel de la Monusco soit revu, parce que ce mandat aujourd’hui, n’inclut pas les deux missions qui viennent d’être assignées à la nouvelle force.
Il faut que la configuration des troupes soit aussi ajustée à la menace que nous avons aujourd’hui, à la tâche précise qui est assignée à cette force dont nous avons souhaité la mise en place.
Ces détails techniques vont faire l’objet des discussions dans les semaines qui viennent, car si on doit opérer cette modification du mandat de la Monusco, si finalement c’est la Monusco qui est retenue, il est important que le Conseil de sécurité soit saisi, et que le Conseil de sécurité prenne les décisions requises ».
À Walikalé, dans l'est de la RDC, l'armée régulière a repris le dessus sur les forces Maï Maï Mutomboki qui tenaient la ville depuis 48 heures. Appuyées par la Monusco, les FARDC ont lancé leur offensive dans la matinée de jeudi, raconte Philémon Mongi Pinzu, le représentant de la société civile de Walikalé.
« Les combats étaient très, très violents, vraiment. Vers huit heures, les FARDC sont revenus pour s’imposer au groupe armé Raia Mutomboki, qui se sont affrontés, jusqu’à douze heures, les Raia Mutomboki ont rebroussé chemin. C'est-à-dire, à partir de douze heures, le chef-lieu de Walikalé est sous le contrôle total de l’Armé royale.
La Monusco également, est arrivée aussi à apporter son soutien. Des amis qui ont traîné dans ce village-là ont vu la Monusco soutenir les FARDC dans les champs de bataille.
Pour le moment, une partie de la population est retournée déjà à la cité de Walikalé, mais bon nombre de la population reste encore dans la forêt. Les gens craignent encore que les Maï-Maï peuvent revenir ».
Source: RFI
« S’il s’avérait que pour aller vite il fallait utiliser la Monusco qui est déjà sur place, nous serions prêts, nous en ce qui nous concerne, qu’il en soit ainsi. Mais nous avons dit que cela ne serait faisable ou acceptable, que sous certaines conditions.
Il faut que le mandat actuel de la Monusco soit revu, parce que ce mandat aujourd’hui, n’inclut pas les deux missions qui viennent d’être assignées à la nouvelle force.
Il faut que la configuration des troupes soit aussi ajustée à la menace que nous avons aujourd’hui, à la tâche précise qui est assignée à cette force dont nous avons souhaité la mise en place.
Ces détails techniques vont faire l’objet des discussions dans les semaines qui viennent, car si on doit opérer cette modification du mandat de la Monusco, si finalement c’est la Monusco qui est retenue, il est important que le Conseil de sécurité soit saisi, et que le Conseil de sécurité prenne les décisions requises ».
À Walikalé, dans l'est de la RDC, l'armée régulière a repris le dessus sur les forces Maï Maï Mutomboki qui tenaient la ville depuis 48 heures. Appuyées par la Monusco, les FARDC ont lancé leur offensive dans la matinée de jeudi, raconte Philémon Mongi Pinzu, le représentant de la société civile de Walikalé.
« Les combats étaient très, très violents, vraiment. Vers huit heures, les FARDC sont revenus pour s’imposer au groupe armé Raia Mutomboki, qui se sont affrontés, jusqu’à douze heures, les Raia Mutomboki ont rebroussé chemin. C'est-à-dire, à partir de douze heures, le chef-lieu de Walikalé est sous le contrôle total de l’Armé royale.
La Monusco également, est arrivée aussi à apporter son soutien. Des amis qui ont traîné dans ce village-là ont vu la Monusco soutenir les FARDC dans les champs de bataille.
Pour le moment, une partie de la population est retournée déjà à la cité de Walikalé, mais bon nombre de la population reste encore dans la forêt. Les gens craignent encore que les Maï-Maï peuvent revenir ».
Source: RFI
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