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Qui sont les différents groupes rebelles ?

Une opposition loin d'être unifiée.



L’Armée syrienne libre (ASL) est créée dès le début de la révolution, en juillet 2011. Rapidement, elle fusionne avec le Mouvement des officiers libres. Elle engloberait entre 40 000 et 80 000 hommes. Son chef est le commandant Selim Idriss. L’ASL reçoit des financements et de l’armement de l’extérieur, dont l’Arabie Saoudite, le Qatar, la Turquie et certains pays occidentaux dont la France.
L’ASL est extrêmement divisée, moins pour des raisons idéologiques que pour la nature de sa structuration. Elle n’a pas été créée par l’opposition politique, par le sommet, mais à partir de bases locales (brigades de quartiers, de villages etc).
Elle a une composante islamiste : le Front de Libération Islamique de la Syrie (FLIS) composé lui-même de brigades dont la base est salafiste et non jihadiste (Liwâ’ al-Islâm, Liwâ’ at-Tawhîd ou les Faucons du Sham) mais dont les cadres sont en revanche plus proches des Frères Musulmans, d’où le soutien saoudien.
Les unités les plus radicales de l’ASL sont souvent accusées par la population syrienne de pillages.



Selim Idriss. AFP/Pierre Andrieu
Selim Idriss. AFP/Pierre Andrieu
Les groupes jihadistes : Jabhat al-nosra, et l’Etat islamique d’Irak du Levant (EIIL) (total des 2 groupes, 10 à 15 % des hommes sur le terrain).Ces deux structures sont plus ou moins alliées face à l’ASL mais demeurent autonomes dans leur fonctionnement. Elles rejettent les principes de la démocratie ainsi que toute relation avec Ryad comme avec l’Occident. Jabhat al-nosra (entre 5 000 et 8 000 hommes) est crée fin 2011. Il dispose d’une base humanitaire pour venir en aide à leurs blessés. Le front est inscrit sur la liste des organisations terroristes liées à al-Qaïda. Ces deux groupes sont donc des ennemis de l’Arabie Saoudite, en lutte depuis une décennie avec le courant jihadiste. Certains combattants de ces deux mouvements ont mené des luttes au nom de l’islam en Bosnie, en Tchétchénie, en Irak, en Libye ou en Afghanistan et ont une expérience poussée des guérillas et sont les mieux équipés grâce à l’armement fourni par les pays du Golfe.

Source : Rfi.fr

Dépéche

Lundi 16 Septembre 2013 - 14:08


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