Malgré l'arrivée de la nuit, des tirs sporadiques résonnaient encore à Batangafo, tard dans la soirée de mardi. « Les gens sont effrayés. On ne sait pas ce qu'il se passe, ça tire et un hélicoptère survole la ville en permanence », témoignait hier soir un habitant joint par RFI, qui ajoutait : « Priez pour nous. »
Les belligérants s'accusent mutuellement
Les hostilités entre des combattants de la Seleka, d’un côté, et des soldats des forces Sangaris et Misca de l’autre ont repris en fin d'après-midi. Un regain de violence qui est survenu suite, apparemment, au mécontentement des Seleka face à l'ultimatum décrété mardi matin. Lors d'une réunion entre responsable des différentes parties, il a été demandé aux rebelles de se laisser désarmer et d'accepter un cantonnement. Propositions jugées inacceptables par la base de la Seleka.
L'état-major français affirme que les combats ont repris suite à des tirs sur une patrouille de reconnaissance. La riposte est alors venue du ciel : deux avions de combats et deux hélicoptères ont répliqué. Les chefs de la Seleka affirment que ce sont les soldats de Sangaris qui ont ouvert le feu, ajoutant ne pas comprendre cette réaction de l'armée française.
Source : Rfi.fr
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