Trois heures d’une pluie intense ! Voilà qui a douché les ardeurs des plus bouillants anti-balaka. Ce mercredi matin, il n’y avait plus aucune barricade dans les rues de Bangui, aucun milicien armé et presqu’aucun coup de feu. Le contraste était frappant avec la journée de mardi, quand les quartiers nord se sont embrasés. Au PK12, les quelque 3 000 musulmans encerclés par les anti-balaka respirent un peu, après le cauchemar vécu la veille, comme l’explique Abdel Afiz.
« Ils nous ont attaqués deux fois, hier matin et soir. La nuit, ils ont même lancé deux grenades. Il n’y a personne pour nous protéger. Malgré la présence des soldats de Sangaris et de la Misca, la sécurité n’est pas à 100%. »
Mais la météo n’explique pas tout. Après quatre jours d’affrontements qui ont vu les anti-balaka attaquer les forces internationales, la Misca et surtout la force Sangaris ont sorti les gros moyens. De Boy-Rabé à Miskine en passant par Combattants et Fou, dans ces quartiers, les soldats français ont patrouillé en grand nombre à bord de blindés légers et de chars Sagaie. Une démonstration de force destinée à impressionner et à dissuader les miliciens que la Misca désigne désormais comme ses ennemis.
Source : Rfi.fr
-
Côte d’Ivoire: les crèches se multiplient, propulsées par la hausse du taux d'emploi des femmes
-
Cameroun: le sous-préfet d'Idabato dans le Sud-Ouest a été enlevé début octobre
-
RDC: l'insécurité alimentaire ne cesse de s'aggraver, alerte un rapport
-
Accusations d'harcèlement sexuel dans le taekwondo en Côte d'Ivoire: deux victimes témoignent
-
En Centrafrique, anatomie de l’hydre Wagner: partie 1, les hommes