L'ONU et les Etats-Unis ont annoncé le retrait de la République centrafricaine de tous leurs employés jugés non indispensables.
Pour l'ONU, 200 personnes sont concernées par cette mesure. Le Département d'Etat américain a dit travailler avec la communauté américaine à Bangui pour faciliter le départ des Américains qui le souhaitent.
Les dernières vingt quatre heures ont été relativement calme sur le front militaire. Mais pour bon nombre d'observateurs, ce pourrait être le calme avant la tempête. Les rebelles de la coalition Séléka ont dit ne pas vouloir mener la bataille de Bangui ; ce qui ne signifie pas qu'ils ne veulent pas prendre la capitale.
Par voie de communiqué, les rebelles ont invité « tous les éléments de forces de défense et de sécurité encore fidèles au régime de François Bozizé à déposer les armes immédiatement ».
Pour, eux, la cause est entendue, "le général François Bozizé a déjà perdu le contrôle du pays", précise leur communiqué. En deux semaines, les rebelles ont réussi à prendre le contrôle de la majorité du territoire centrafricain. Une avancée rapide, qui inquiète à Bangui.
Hier, les proches du régime, ont observé un sit-in bruyant mais sans violence, devant l'ambassade des Etats-Unis. Ils se sont rendus ensuite à l'ambassade de France, où ils ont été cassées à l'aide de projectiles. Les manifestants reprochent à l'ancienne puissance coloniale sa passivité.
Pour eux, Paris doit intervenir, en raison d'un accord de défense qui le lie à l'Etat centrafricain. Des éléments de l'armée française, présents en Centrafrique dans le cadre de la mission internationale « Boali » opérant en Centrafrique, assurent désormais la sécurité l'ambassade.
Source : BBC Afrique
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