joseph kony, le leader ougandais du mouvement rebelle LRA.
La présence ougandaise en République démocratique du Congo (RDC) ravive de mauvais souvenirs. Ceux de la guerre, qui a duré de 1998 à 2003, au cours de laquelle des soldats ougandais se battaient aux côtés des factions rebelles. Aussi, la décision d'autoriser l'armée ougandaise à intervenir à l'est du Congo ne fut pas facile à prendre.
« Nous avons conclu ce deal sur l’anéantissement des poches terroristes de la LRA [Armée de résistance du Seigneur, ndlr], cela ne peut concerner aucun autre dossier. Les choses sont claires. Nous n’avons aucune raison, jusqu’à ce jour, de douter de la confiance que nous nous sommes donnée mutuellement », reconnaît Lambert Mendé, le ministre congolais de la Communication.
Une opération aux objectifs clairement définis, mais à la durée incertaine. Kampala ne se fixe pas de date butoir pour son retrait. « Une telle opération est très incertaine et il est difficile de dire combien de temps elle durera. L'attaque a commencé dimanche, nous attendons de recevoir les premiers rapports de terrain, mais je ne peux pas, à l'heure actuelle, vous donner un calendrier précis », affirme Ruth Nankabirwa, ministre d'Etat à la Défense de l'Ouganda. Officiellement, les troupes congolaises participent à cette opération contre la LRA.
Mais la présence d'armées étrangères sur son sol est pour Kinshasa un véritable aveu d'impuissance. « Ce n’est pas un mystère que l’armée congolaise n’est pas en mesure d’assumer ses responsabilités. Il n’y a aucune armée au monde qui serait apte à faire son travail si elle était soumise à ces pressions auxquelles l’armée congolaise a été soumise depuis 1998 », estime Lambert Mendé. Selon certaines sources, il aura fallu près d’un an de discussions pour que Kinshasa accepte le principe du déploiement ougandais sur son territoire.
« Nous avons conclu ce deal sur l’anéantissement des poches terroristes de la LRA [Armée de résistance du Seigneur, ndlr], cela ne peut concerner aucun autre dossier. Les choses sont claires. Nous n’avons aucune raison, jusqu’à ce jour, de douter de la confiance que nous nous sommes donnée mutuellement », reconnaît Lambert Mendé, le ministre congolais de la Communication.
Une opération aux objectifs clairement définis, mais à la durée incertaine. Kampala ne se fixe pas de date butoir pour son retrait. « Une telle opération est très incertaine et il est difficile de dire combien de temps elle durera. L'attaque a commencé dimanche, nous attendons de recevoir les premiers rapports de terrain, mais je ne peux pas, à l'heure actuelle, vous donner un calendrier précis », affirme Ruth Nankabirwa, ministre d'Etat à la Défense de l'Ouganda. Officiellement, les troupes congolaises participent à cette opération contre la LRA.
Mais la présence d'armées étrangères sur son sol est pour Kinshasa un véritable aveu d'impuissance. « Ce n’est pas un mystère que l’armée congolaise n’est pas en mesure d’assumer ses responsabilités. Il n’y a aucune armée au monde qui serait apte à faire son travail si elle était soumise à ces pressions auxquelles l’armée congolaise a été soumise depuis 1998 », estime Lambert Mendé. Selon certaines sources, il aura fallu près d’un an de discussions pour que Kinshasa accepte le principe du déploiement ougandais sur son territoire.
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